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Dimanche 16 Février 2014



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poème de jean aicard ..la mediterranée............
 




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Jean Aicard, né le 4 février 1848 à Toulon (Var) et mort le 13 mai 1921 à Paris, ... En 1874, il publie Poèmes de Provence, qui font de lui le poète de cette région.

La Méditerranée

(Jean AICARD)


O Méditerranée, ô mer tiède, ô mer calme,
Grand lac que sans effroi traversent les oiseaux,
Les aiguilles des pins d’Italie & la palme
Vibrent dans la clarté limpide de tes eaux.
Tes golfes dentelés ont de divins caprices,
Ton éclatant rivage a des cailloux d’argent,
Et la voile latine erre sur tes flots lisses,
Charmante comme un cygne immobile en nageant.

Amphitrite lascive à longue tresse blonde,
Ta tunique flottante entr’ouvre, quand tu dors,
Ses plis blancs, & trahit sous l’éclat pur de l’onde
Des frissons bleus qui sont les veines de ton corps.

Tu t’étends paresseuse, & le ciel tremblant semble
Descendre de là-haut pour dormir avec toi ;
Et, pendant que ton lit parfumé vous rassemble,
Tu chantes comme en rêve & sans savoir pourquoi !

Ah ! ce n’est pas assez d’être nubile & belle
Et d’étaler ainsi ton beau corps au soleil,
En gardant que le vent ne trouble d’un coup d’aile
Les frémissements doux de ton léger sommeil !

Il ne nous suffit pas d’entendre des bruits vagues,
Et l’Océan le sait, lui qui fait chaque jour
Retentir dans un choc de révolte ses vagues,
Pendant que tu souris, languissante d’amour !

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Samedi 15 Février 2014

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LE CONTE DE L'AMOUR
 



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LE CONTE DE L'AMOUR


Il était une fois, une île où tous les différents sentiments vivaient : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l’Amour y compris. Un jour on annonça aux sentiments que l’île allait couler. Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent. Seul l’Amour resta. L’Amour voulait rester jusqu’au dernier moment. Quand l’île fut sur le point de sombrer, l’Amour décida d’appeler à l’aide.
La Richesse passait à côté de l’Amour dans un luxueux bateau. L’Amour lui dit, "Richesse, peux-tu m’emmener ?" "Non car il y a beaucoup d’argent et d’or sur mon bateau. Je n’ai pas de place pour toi."

L’Amour décida alors de demander à l’Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau, "Orgueil, aide moi je t’en prie !" "Je ne puis t’aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau."

La Tristesse étant à côté, l’Amour lui demanda, "Tristesse, laisse moi venir avec toi.". "Ooh... Amour, je suis tellement triste que j’ai besoin d’être seule !"

Le Bonheur passa aussi à côté de l’Amour, mais il était si heureux qu’il n’entendit même pas l’Amour l’appeler !

Soudain, une voix dit, "Viens Amour, je te prends avec moi." C’était un vieillard qui avait parlé. L’Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu’il en oublia de demander son nom au vieillard. Lorsqu’ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s’en alla. L’Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir "Qui m’a aidé ?" "C’était le Temps" répondit le Savoir. "Le Temps ?" s’interrogea l’Amour. "Mais pourquoi le Temps m’a-t-il aidé ?" Le Savoir sourit plein de sagesse et répondit :

"C’est parce que Seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la Vie."

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Vendredi 14 Février 2014

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Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours ...
 


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Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours ...
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Invitation de la Folie

La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.

Tous les invités y allèrent. Après le café, la Folie proposa :

- On joue à cache-cache ?

- Cache-cache ? C'est quoi, ça ? demanda la Curiosité.

- Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.

Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le

prochain à compter.

Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.

- 1, 2, 3 ... la Folie commença à compter.

L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.

La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre.

La Joie courut au milieu du jardin.

La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit

approprié pour se cacher.

L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.

La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.

Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie était déjà à

quatre-vingt-dix-neuf.

- CENT ! cria la Folie. Je vais commencer à chercher ...

La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher

de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert. En

regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus

d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.

Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité ...

Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda :

- Où est l'Amour ?

Personne ne l'avait vu. La Folie commença à le chercher. Elle chercha

au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais

elle ne trouvait pas l'Amour.

Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, prit un bout de bois et

commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri.

C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil.

La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour

avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours.

L'Amour accepta ses excuses.

Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours ...

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Jeudi 13 Février 2014

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L'ordinateur et la Saint Valentin
 

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L'ordinateur et la Saint Valentin




Je n'ai ni tête, ni jambes
Et pourtant mon cerveau
Electrique se vante
De ne point être sot !
Ma mémoire si petite
Se compare à des puces
Qui dans mon cœur s'irritent
Quand s'y cache un virus...

Bien-aimé Valentin
Qui n'ose pas dire je t'aime :
Force donc ton destin
Pour qu'elle le sache quand même
Au lieu de pleurnicher
Glisse-moi tes quelques mots
Dans ma mémoire cachée
Ils seront en dépôt

Au jour de fête choisi,
Ton message parviendra,
Et même si elle rougit
Une bise elle te donnera.
Attendant le Printemps
Moi je m'éclipserai,
Laissant mes jeunes amants
Echanger leurs secrets...



Je n'ai ni tête, ni jambes,
Et pourtant plaise au ciel
Un peu d'amour me manque
Dans tous mes logiciels...


(Jean-Claude Brinette)


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Hier, aujourd'hui et demain
 



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Hier, aujourd'hui et demain

Il y a, dans chaque semaine, deux jours pour lesquels on ne devrait pas se tracasser, deux jours qui devraient être exempts de la crainte et de l’appréhension.

L’un de ces jours est Hier, avec ses erreurs et ses soucis, ses fautes et ses bévues, ses maux et ses peines, Hier s’échappe à jamais de nos mains.

Tout l’or du monde ne peut faire revivre Hier. Nous ne pouvons défaire un seul des actes posés; nous ne pouvons retirer une seule des paroles prononcées. Hier n’est plus.

L’autre jour qui ne devrait pas nous inquiéter est Demain avec ses misères possibles, ses fardeaux, ses larges espérances et ses pauvres accomplissements. Demain est aussi hors de notre portée.

Demain, le soleil se lèvera dans toute sa splendeur ou derrière un écran de nuages, mais il se lèvera. Jusqu’à cet instant, nous n’avons pas de mise sur Demain, parce qu’il est encore à venir.

Il ne reste qu’un jour: Aujourd’hui. Tout homme peut livrer les combats d’un seul jour. C’est seulement lorsque vous et moi ajoutons les fardeaux de ces deux redoutables éternités, Hier et Demain, que nous sommes vaincus.

Ce ne sont pas les épreuves d’un jour qui rendent les hommes fous, c’est le remords ou la rancœur d’un incident qui est arrivé Hier et la crainte de ce que Demain peut apporter.

Vivons donc un seul jour à la fois.

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Mardi 11 Février 2014

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POUR LES AMOUREUX …La petite histoire de la Saint-Valentin
 


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POUR LES AMOUREUX …

La petite histoire de la Saint-Valentin


Saint-Valentin avant d’être saint, était un prêtre romain du nom de Valentin, vivant sous le règne de l’Empereur Claude II (IIIème siècle apr-JC). A cette époque, Rome était engagée dans des campagnes militaires sanglantes et impopulaires.

Claude II, également surnommé Claude le Cruel, ayant des difficultés à recruter des soldats pour rejoindre ses légions, décida d’interdire le mariage pensant que la raison pour laquelle les romains refusaient de combattre était leur attachement à leurs femmes. Malgré les ordres de l’Empereur, Saint-Valentin continua pourtant de célébrer des mariages. Lorsque Claude II apprit l’existence de ces mariages secrets, il fit emprisonner Valentin.

C’est pendant son séjour en prison que Valentin fit la connaissance de la fille de son geôlier, une jeune fille aveugle à qui, dit-on, il redonna la vue et adressa une lettre, avant d’être décapité, signée « Ton Valentin ».

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Lundi 10 Février 2014

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Victor HUGO (1802-1885).Bêtise de la guerre
 



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Victor HUGO (1802-1885)


Bêtise de la guerre

Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile,
Berceuse du chaos où le néant oscille,
Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons,
Toute pleine du bruit furieux des clairons,
Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie,
Hideuse, entraîne l'homme en cette ivrognerie,
Nuée où le destin se déforme, où Dieu fuit,
Où flotte une clarté plus noire que la nuit,
Folle immense, de vent et de foudres armée,
A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée,
Si tes écroulements reconstruisent le mal,
Si pour le bestial tu chasses l'animal,
Si tu ne sais, dans l'ombre où ton hasard se vautre,
Défaire un empereur que pour en faire un autre ?

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arsenal de toulon var suite et fin............
 


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DE LA RECONSTRUCTION À NOS JOURS


L'arsenal, 5 janvier 1945.

Ces structures anciennes perdurent jusqu'au 27 novembre 1942, jour de sinistre mémoire. La flotte se saborde. Les plus belles unités de la Marine nationale, qui ont échappé à Mers-El-Kébir et Dakar, sombrent dans les eaux de la rade. Achevant cette oeuvre de destruction, bombardements alliés et sabotages allemands réduisent en cendres l'arsenal toulonnais. En 1939, l'arsenal avait une superficie d'environ 300 ha, dont près de 50 étaient bâtis. A la Libération, sur ces 50 hectares d'immeubles, 20 sont détruits, 20 autres sinistrés à plus de 50 % , sur 18 km de quais, 10 sont effondrés. Quant aux routes, voies ferrées, réseaux d'eau et d'électricité, les destructions atteignent 80 %. Enfin, sur les 13 bassins de radoub, aucun n'est en état de recevoir le moindre navire. De plus, les épaves sabordées bloquent le port ... C'est ce tableau dantesque que découvre la Première Armée d'Afrique lorsqu'elle libère Toulon en 1944...


L'arsenal ravagé par les bombardements.

La reconstruction demandera des années car tous les maigres crédits disponibles sont utilisés à Mers-El-Kébir, le "futur grand port de guerre français" où des travaux considérables sont menés à bien, peu de temps encore avant l'évacuation de l'Algérie. Il fallait faire vite. Moins de dix huit mois après la Libération, 6 bassins de radoub sont dégagés et remis en état et les principaux ateliers reprennent du service. Toulon renaît de ses cendres. En 1946, l'Ecole du Commissariat de la Marine s'installe à la Corderie. La même année, un « plan de masse » est proposé. Trop onéreux, il est refusé. On lui préfère une formule beaucoup moins ambitieuse un "plan de masse réduit" est approuvé deux ans plus tard. La Marine regroupe ses ensembles industriels. A cet effet, elle abandonne à la ville une partie de l'arsenal du Mourillon. En compensation, l'arsenal s'étend vers Malbousquet, Brégaillon et Lagoubran. On perd à l'est pour gagner à l'ouest. En outre, la ville accorde un terrain sur le quai Stalingrad pour construire la nouvelle Préfecture maritime dont les travaux s'achèvent en 1954. L'arsenal est alors doté de locaux destinés à recevoir les sous-marins et le Centre d'Entraînement de la Flotte. C'est encore une fois, l'Histoire qui décide. Les évènements vont vite. En 1956, l'indépendance de la Tunisie, la guerre d'Algérie et l'Expédition de Suez redonnent à Toulon son rôle de premier port de guerre français et de centre névralgique de la Méditerranée. Bizerte, Bône et Mers-El-Kébir sont abandonnés.


L'arsenal de Toulon (1998)

A Toulon, on assiste à une nouvelle vague de créations ou de transferts : écoles pour officiers et équipage (canonnier, missilier, détection, transmission, armes sous-marines), Ecole d'Application du Service de Santé, Centre d'Etudes et de Recherches d'Engins Spéciaux et le Groupe d'Etudes et de Recherches Sous-Marines. L'arsenal se tourne vers l'avenir. L'électronique fait son apparition : en 1965, le Suffren est équipé de missiles sol-air Masurca et anti-sous-marin Malafon. La même année, - en octobre - l'Amiral, Préfet Maritime, devient commandant en chef pour la Méditerranée. A la fin de l'année 1975, le groupe aéronaval composé du Foch et du Clemenceau est affecté définitivement à Toulon et, en 1982, les premiers sous-marins nucléaires d'attaque (S.N.A.) viennent renforcer la IIIe Région maritime.

Depuis 1991, l'Ecole du Commissariat de la Marine a été rejointe par l'Ecole d'Administration de la Marine, anciennement à Cherbourg, pour former le Groupe des Ecoles du Commissariat. De nos jours, l'arsenal de Toulon est le premier port militaire français. Il s'étend sur 252 hectares, accueille la Force d'Action Navale, qui représentent plus de la moitié du tonnage de la flotte en service. Tournée résolument vers l'avenir, la Marine prépare la défense du XXIe siècle en accueillant les frégates furtives type La Fayette et le porte-avions Charles De Gaulle. Depuis 1989, l'évolution des rapports internationaux bouleverse les plans de la Défense nationale. La fin de la Guerre Froide contribue à réorienter la stratégie navale française. Ainsi, l'arsenal retrouve son rôle de grand port de guerre du Levant - celui préconisé par Richelieu - et des expéditions lointaines, mais cette fois-ci, dans un cadre interarmées et multinational.

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Dimanche 09 Février 2014

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arsenal de toulon ....suite
 



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LE PORT DE GUERRE DE L'EMPIRE COLONIAL


Plan des bassins en 1896 (© SHM)

1830 : la conquête de l'Algérie. Toulon inaugure sa nouvelle image : celle du port de guerre du nouvel Empire colonial français. En outre, la Marine aborde le grand passage de la voile à la vapeur. En 1841, Dupuy de Lôme met en chantier le Napoléon, premier navire à hélice propulsé par vapeur. Ce n'est plus une évolution, c'est une révolution. Accomplie en un peu plus de vingt ans, elle bouleverse toutes les anciennes infrastructures. L'arsenal entre dans l'ère industrielle. Il doit disposer de personnel qualifié plus nombreux, d'espaces neufs, et de fournisseurs nouveaux. Les effectifs passent entre 1830 et 1850, de 3000 à 5000 ouvriers. Les terrains d'entrepôt que possède la Marine au Mourillon sont transformés en arsenal. Celui-ci déborde ainsi vers le sud-est de la vieille enceinte devenue totalement anachronique. Elle tombera en 1852, la même année que le bagne, survivance désuète d'un autre temps. Cayenne et la Nouvelle-Calédonie, peu à peu, prennent le relais. En 1873, le dernier forçat quitte Toulon et embarque pour l'île du Diable, en Guyane. Entre 1838 et 1842, on creuse la rade du port de commerce et on étend l'arsenal vers l'Ouest, dans les marécages de l'embouchure du Las. On y construit la pyrotechnie sur la presqu'île de Milhaud et, au-delà vers Brégaillon. Onze ans après, en 1853, la Marine aménage la grande darse de Castigneau. Les aventures lointaines du second Empire, la révolution technologique qui l'accompagne expliquent le développement d'une puissante marine de guerre. De 1862 à1868, on fait construire la darse de Missiessy destinée à recevoir de nouveaux bâtiments qui permettront à la France d'affirmer sa puissance outre-mer. Puissance dont le contrôle passe par Toulon, surtout depuis l'inauguration du Canal de Suez le 17 novembre 1869.

Désormais, la ville abrite le grand port de guerre de l'Empire, au même titre que Marseille est le principal port du négoce colonial. Cet arsenal moderne contribue en une dizaine d'années, de 1850 à 1860, à une mutation radicale de la Marine. Les techniques évoluent : en 1858, Dupuy de Lôme lance la construction de la frégate cuirassée Gloire. Avec la IIIe République, la Marine entre dans l'ère des charpentes métalliques. Nouvelles transformations : jetées, ceintures de forts donnent à l'arsenal un aspect encore plus imposant. En 1886, le premier sous-marin, le Gymnote, est mis à l'eau au Mourillon. Mais les constructions ne se font plus toutes dans l'arsenal même. On cède le pas à la logique financière et industrielle de l'époque. On abandonne la construction des grands bâtiments aux Forges et Chantiers de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer. Les cales Vauban sont désaffectées et celles du Mourillon se spécialisent dans les petits bâtiments de guerre (torpilleurs et sous-marins).


L'atelier des torpilles (début 1910)

La fonction essentielle de l'arsenal n'est donc plus la construction mais l'entretien d'une puissante flotte qui ne cesse de se moderniser. Le passage de Georges Leygues au ministère de la Marine sera décisif : avec lui, la Marine française rentre de plain pied dans le XXème siècle alors que l'on commence, à Toulon, à construire les appontements Milhaud. Mais, avec l'entrée dans le XXème siècle, les risques d'incidents technologiques se multiplient. Les poudres explosent trop facilement. De 1899 à 1910 une série de drames endeuille l'arsenal ; malgré cela, le prestige de la Marine n'est pas atteint. 4 septembre 1911, Armand Fallières, le Président de la République, passe en revue la Flotte : 92 navires arborent fièrement le pavillon national. La Marine française est alors la seconde au monde. Elle s'est modernisée. De nouvelles technologies font leur apparition : torpilles au Mourillon, radiotélégraphie, naissance de l'aéronautique navale, etc... De 1918 à 1939, Toulon reste le centre névralgique de la défense de l'Empire d'Outre-mer. Depuis 1936, Saint-Mandrier forme tous les apprentis mécaniciens de la Flotte. C'est le temps de Toulon la coloniale, porte de l'Empire, d'où partent les convois vers Oran, Bizerte, Mers-El-Kébir, Saigon ou Shanghaï... Images de cartes postales qui restent dans les mémoires d'un Pierre Loti ou d'un Claude Farrère... Temps immuables jusqu'au coup de tonnerre de 1939.
a suivre!!..........

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Samedi 08 Février 2014

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Histoire de l'arsenal de Toulon ...var............
 



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DE LOUIS XIV A LA RESTAURATION



Toulon sera la ville des galériens et des bagnards, une main d'oeuvre corvéable à merci.
Le développement économique lié à la multiplication des armements maritimes, et les tensions de la Guerre de Succession d'Autriche (1740-1748), tous ces événements conjoncturels marquent, avec la seconde partie du XVIIIe siècle, la reprise des travaux. L'arsenal rentre dans le paysage architectural toulonnais avec des bâtiments de prestige : Porte Monumentale (1738), Tour de l'Horloge (1776). Cependant l'arsenal manque toujours cruellement de bras : la reprise démographique qui suit la peste ne s'amorce que dans les années 1770. En partie pour pallier ce problème, la Marine décide la suppression, en 1748, du Corps des Galères de Marseille. Désormais, Toulon sera la ville des galériens et des bagnards. La main d'oeuvre pénale, 2000 hommes corvéables à merci, travaillera à l'édification d'un arsenal plus moderne, plus fonctionnel.
Si les constructions de bâtiments évoluent peu entre 1750 et 1778, l'armement des vaisseaux de combat connaît un formidable essor avec la Guerre de Sept ans (1756-63). Un corps nouveau y contribue : celui des Ingénieurs constructeurs de la Marine, créé en 1765. C'est à lui que l'on doit des bâtiments de guerre plus puissants et plus rapides. La France tente à nouveau d'affirmer sa puissance maritime. Toulon est au centre de ces enjeux stratégiques et marque son rôle de port-base d'opérations lointaines. Rôle que l'arsenal ne fera que renforcer au cours des temps. Pour entretenir la flotte de guerre, de nouvelles infrastructures sont nécessaires. En 1774, l'ingénieur Groignard fait construire le premier bassin de radoub de la Méditerranée. Achevé en 1778, il sert au carénage du vaisseau de 74 canons le Souverain. L'arsenal est, dès lors, la plus grosse entreprise toulonnaise. En 1783, on dénombre 4000 ouvriers. A la fin de l'Ancien Régime, l'Arsenal a conquis ses lettres de noblesse. Véritable entreprise de par ses structures incontestablement modernes, l'arsenal le devient aussi dans ses techniques de production. Un arsenal dynamique, qui embauche et fait vivre la population toulonnaise. Tel est le rapide croquis que l'on peut esquisser à la fin de l'Ancien Régime. Ce tableau ne saurait durer : avec la Révolution, la ville se transforme en champ de bataille. En 1793, Toulon la royaliste se livre aux Anglais et c'est Bonaparte qui reprendra la ville. Nouvel épisode dramatique, l'Amiral anglais Hood détruit la flotte française et fait incendier l'arsenal. Il ne reste plus que 15 navires aux forces républicaines. C'est l'Empire qui sauvera Toulon. L'artilleur de 1793 devenu Empereur entreprend un vaste programme de reconstruction de la flotte. En 1798, un des convois de l'expédition d'Egypte est rassemblé à Toulon. Le 20 juillet 1800, le contre-amiral Vence, premier Préfet maritime, prend ses fonctions. La Marine se prépare au combat et malgré les défaites d'Aboukir et de Trafalgar, se modernise et reconstitue sa flotte. A l'arsenal on travaille jour et nuit, "aux flambeaux" dit-on alors. Après la défaite de Napoléon 1er en 1814, lorsque les coalisés imposent le désarmement de l'escadre française, ce sont 80 navires de guerre qui défilent dans le port de Toulon. Cet élan, donné par Napoléon 1er, est poursuivi sous la Restauration. La Marine retrouve une intense activité en Méditerranée. C'est une nouvelle histoire qui commence. La France abandonne pour un temps la géostratégie continentale et passe à l'ère de la vapeur. L'arsenal en cela, reflète bien ces profondes mutations qui marquent l'histoire nationale.
la suite demain...........

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