Jan Brueghel le Jeune
(1601-1678)
L'eden
C’était un beau jardin du tout début des âges ;
Le temps y était doux : ni typhons ni orages
Pour en ternir l’éclat. Un endroit enchanté
Où l’été fleurissait sans être exagéré :
Pays des oliviers et terre d’abondance
Abreuvée d’un soleil qui pleuvait sans outrance
En paillettes d’argent. L’eau y courait partout
En ruisseaux cascadant au creux de vallons roux.
Vêtus de leurs cheveux, une femme et un homme
Vivaient dans ce jardin, Ils en étaient en somme
Les deux seuls souverains, ce royaume parfait
Offrant à profusion tout ce qu’ils désiraient…
Des fruits délicieux, du repos, la lumière,
Et pas bien loin de là la beauté de la mer
Qui chuintait doucement sur des plages de sable ;
Cocagne merveilleux, parfait, inoubliable…
Vous connaissez l’histoire ! Ils en furent chassés
Ignominieusement pour avoir comploté…
Mais ce que tous ignorent, c’est que notre Midi
Pendant cet âge d’or était leur Paradis
PEINTRE DES CALANQUES DE LA PROVENCE ET DE MONTAGNE
.
Peintre décorateur dans l'affiche de cinéma et la publicité depuis 1964, la passion de la peinture ne m'a jamais quitté.
Les randonnées et l'escalade dans les Calanques sont à l'origine de mes premières toiles, et représentent le sujet principal de mon travail.
La pratique de l'alpinisme m'a naturellement amené à peindre aussi la haute montagne.
Sans oublier bien sur, la Provence intérieure.
Mon souhait pictural concernant tous ces thèmes, est d'essayer de retransmettre cette lumière éphémère et magique que nous offre la nature.
Il est né à Aubagne, au pied du Garlaban,
Une montagne raide aux flancs rudes et blancs.
Il était Provençal, et n’oublia jamais
La terre ensoleillée où il est enterré.
Plus tard il a vécu au coeur du vieux Marseille,
Cahoté par des flots d’amour et de soleil,
Adoré par sa mère, élevé à l’ancienne
Par un père entiché de valeurs citoyennes.
Tendresse exacerbée et jeux sur les collines,
Et rires hoquetants sous le ciel bleu-marine
Qui n’en finissait plus de peindre les vacances
De lumière et de joie, au coeur de la Provence.
Enfance toute chaude aux mille et cent merveilles
Et teintée d’un accent qui n’a pas son pareil
Pour vous dépayser où que vous vous trouviez.
Enfin le grand départ, bien loin des oliviers.
Paris, le gris, la gloire, et tout un cinéma
Qui l’a happé bien loin, dans le Nord, tout là-bas.
Mais ne pouvant jamais oublier le pays,
Il a su plus qu’un autre encenser son Midi.
Baguenaude sur la ligne Carnoules—Gardanne (Var et Bouches-du-Rhône)
Les premières délibérations concernant l'établissement d'une ligne de chemin de fer en Centre Var, remontent au 24 Avril 1838. La ligne de Carnoules à Gardanne est concédée au P.L.M. qui ouvre la section Marseille—Gardanne à l'automne 1877. La ligne est ensuite prolongée jusqu'à Trets (dernière station dans le département des Bouches-du-Rhône).
Il a fallu attendre 1880 pour voir se réaliser la section vers Brignoles, puis Carnoules dans le département du Var.
Détail de la ligne. Carte Michelin 84 plis 13-14-15-16
Nomenclature des gares, stations, et haltes de la ligne Carnoules—Gardanne d'après la table alphabétique des lignes P.L.M. de 1926.
La ligne part de Carnoules, grand centre ferroviaire doté d'un dépôt de locomotives avec rotonde et atelier de réparation (PK 0).
Le dépôt des machines qui faisait relais entre Marseille et Nice.
Une vue du dépôt de Carnoules avec la rotonde derrière les wagons couverts.
Après avoir laissé sur la droite, l'artère Marseille-Nice, la ligne franchit un viaduc de 40 m et se dirige vers le Nord en suivant le CG130 jusqu'à Besse-sur-Issole par une rampe de 16 à 18 mm par mètre. Elle s'incline ensuite vers l'Ouest en direction de Sainte Anastasie toujours en rampe, puis Forcalqueiret où elle reprend la direction du Nord jusqu'à Camp-lès-Brignoles (aujourd'hui Camp-la-Source), point culminant de cette partie orientale de la ligne, pour enfin atteindre Brignoles, sous préfecture du Var.
Départ de la ligne vers Gardanne. La caténaire disparaît, les rails aussi sous les herbes.
La voie passe sur le pont de la photo précédente et s'incurve vers le nord pour atteindre bientôt la station des Platanes créée par l'ATTCV pour servir de tête de ligne.
Puis la ligne se dirige vers le nord jusqu'à Besse-sur-Issole et suit le rivière jusqu'à Forcalqueiret en traversant une région de vignes.
Gare de Besse-sur-Issole
Puis elle suit la RN 554 jusqu'à Brignoles.
À partir de Brignoles la ligne suit la vallée du Caramy et la RN7 en direction de l'Ouest et arrive à la gare des Censiès, simple station à service restreint, qui connut au moment de l'extraction de la bauxite une activité intense sur l'embranchement Péchiney où était chargé le minerai jusqu'en 1980.
À gauche direction Gardanne, à droite vers Carnoules.
Tourves, le souterrain du château de Valbelle.
Vue en direction de Carnoules.
Toujours en rampe, elle atteint Saint-Maximin après avoir franchi un pont sur le Cauron et le souterrain du Puits (73 m).
St Maximin. La gare. Vue en direction de Carnoules.
Nouvellement restaurée, la gare de St Maximin est devenue un bâtiment administratif.
Seule la voie de gauche est encore parcourue par des trains militaires.
(photo août 2010). Vue en direction de Gardanne.
Entre Saint-Maximin et Pourcieux, elle atteint son point culminant, et franchit deux viaducs de 70 et 85 m construits à flanc de colline et après avoir traversé le tunnel de Saint Pilon, long de 180 m.
La gare de 4ème Classe de Pourcieux, aujourd'hui réaffectée au pôle d'activité de la commune.
Elle est restée longtemps à l'abandon, ce qui m'a permis de la visiter à plusieurs reprises.
Elle redescend sur Trets en passant par la halte éloignée de Pourrières aujourd'hui disparue.
Trets fut un moment le terminus de la ligne.
La gare de Trets (Bouches-du-Rhône) côté place. C'est une gare de troisième classe. Noter à droite l'abri voyageurs.
À peu de chose près, la même vue en 2010. L'abri voyageur direction Carnoules a disparu, le voies de débord aussi. Le B.V. est habité à l'étage et la place est devenue un parking.
La même gare côté voies avec un train se dirigeant vers Carnoules.
Locomotive 230A-314.
Les platanes ont été élagués sérieusement.
Peu de chose ont changé sur ce cliché sinon qu'aucun train n'est à l'annonce.
Le PN 34.
La ligne continue ensuite régulièrement et dessert les gares de Peynier-Rousset, Château l'Arc (halte) et la Barque où elle rejoint la ligne d'Aubagne aujourd'hui déferrée.
La gare de Peynier- Rousset, un peu éloignée de la ville.
Le B.V. est en face de la Montagne Sainte Victoire et les fenêtres côté voie offrent un panorama splendide à leurs occupants.
La gare de La Barque point de bifurcation de la ligne vers Aubagne.
Le bâtiment a été adjoint d'une extension. en 1904 lorsque la ligne venant de Valdonne à rejoint cette gare.
Elle dessert ensuite la halte de Meyreuil et atteint Gardanne (PK 78,8) où elle rejoint la ligne Marseille—Aix.
Gardanne, la gare côté voies. À gauche direction vers Aix-en-Provence et Carnoules, à droite direction Marseille.
Plan des voies.
Profil de la ligne
L'exploitation
Quatre omnibus quotidiens reliaient Carnoules à Gardanne dans les deux sens. Le trajet durait entre 2h15 et 3h. La traction était assurée par des machines du dépôt de Carnoules, important centre ferroviaire.
En 1936, il y avait deux aller-retour Carnoules—Gardanne, plus un Carnoules—Brignoles le trajet durait 2 heures et 12 minutes.
Il est enfin revenu le temps du marché
Où, tout au long des rues, on croise épiciers,
Fleuristes, boulangers et parfois santonniers,
Le tout dans une odeur de lavande séchée.
Sur l'étal d'un marchand, de très joles faïences
Décorées à la main d'olives vertes et noires,
Sur peinture jaune, sentent bon la Provence,
Terre de jouvence, de parfums et d'espoir.
Et l'accent du midi, s'élève dans les airs ;
C'est la fête, aujourd'hui, c'est la fin de l'hiver.
On crie, on se bouscule, mais toujours on sourit.
C'est ainsi que l'on vit lorsqu'on habite ici !
À quelques pas de là, les vieux joueurs de boules
En grande discussion, s'animent et se défoulent.
À l'abri des platanes, la vie ils redécouvrent :
Celle de Provence, qu'en nul autre endroit on trouve !
Histoire de BAC. Dimanche ma petite fille Fanny m'a dit: - Lundi je passe le bac. - C'est bien ma chérie, j'espère que tu seras reçue. - Et toi mamie, tu l'a passé le bac ? - Bien sur ma chérie, je l'ai passé deux fois. - C'est pas possible et tu l"as passé ou? - He bien, en camargue. - Tu te moque de moi? - Non ma chérie, je l'ai passé pour traverser le Rhone à l'aller et au retour. ----------------------------------
lecorbeau de cabuccia Un corbeau de Carbuccia, noir et insouciant
Avait pris un fromage sur la fenêtre de Caroline.
Il pensait l'avoir tranquille et se faire une ventrée.
Il s'en alla dans un châtaigner, sur une branche retirée.
Ailes serrées et pattes écartées, pour se mettre en appétit
Le fromage ferme, les plumes lustrées et tête droite.
Brigante remuait furieusement dessous, dans le fossé.
"O corbeau, lâche ce fromage qui n'est pas encore sec."
Mais le corbeau pensait, malin comme un hébreu,
"Sec ou pas, le fromage est à moi !
S'il n'est pas sec il sèchera, si on lui donne du temps."
"O négro !", lui dit Mémé, la colère contenue,
"Si tu ne lances pas ce fromage, je t'envoies une volée de pierres."
"Mais, pensa-t-il, que la pierre manque la gente oiselle
Et ne brise le fromage de tante Caroline."
Il lui vint alors une idée :
Il chante une 'paghjella' avec une voix éraillée
Comme une vieille poële à frire.
Et puis il dit au corbeau :
"Fais-en autant O corbeau,
Si tu chantes ainsi, le fromage est à toi,
Et en plus un coup à boire !"
Le corbeau de Carbuccia pose le fromage sur une fourche,
Se penche vers Mémé et lui chante deux chansons.
"O Mémé", dit-il alors
"Je suis né il y a plus d'un mois,
Celui (à qui tu parles) c'est le corbeau de France,
Mais moi je suis de Carbuccia."
Il reprit le fromage, étendit ses ailes et s'en alla.
Et notre Mémé resta planté comme un couillon.
Moralité:
Quand on a la bouche fine,
On ne lâche pas le fromage de Caroline. ----------------------------------------------
Pour cause de fatigue je serai breve Je remercie les copinautes de leurs voeux pour mes 36 printemps CFA j'ai ete touchée de leurs gentilles attentions.bonne soirée -------------------------------------
Le chant Tyrolien de Papa
Bonne fête à tous les papa du monde
De là-haut, écoute-moi
C'est ta petite fille papa
Aujourd'hui, je veux chanter
Ce que tu m'as montré
Tu était si fier de moi
Tu seras toujours mon roi
Et, au fond de mon coeur,
Le meilleur professeur
Et au fond de mon coeur
Le meilleur professeur
(Yodel)
Yololo lohi tili holéholehiho
Yolohidéhidiholehihol'haï l'haï l'haï ti
Yolihihihohéhihidi l'haï l'haï l'haï ti
Je ne pourrai oublier
Tes loisirs préférés
La chasse, et puis la pêche
Au camp, c'était la fête
Tes amis venaient te voir
C'était vraiment la foire
Et, comme l'a dit maman,
J'y songerais souvent
Et, comme l'a dit maman,
J'y songerais souvent
(Yodel)
Yololo lohi tili holéholehiho
YolohidéhidiholehihoL'haï l'haï l'haï ti
Yolihihihohéhihidi L'haï l'haï l'haï ti
Oh! mon papa chéri,
Merci d'être ce que je suis
Ta belle voix dans mon coeur
Me procure tant de bonheur
Tu me parais si heureux
Dans ce royaume des cieux
Chante avec moi les refrains
Partageons ce tyrolien
Chante avec moi les refrains
Partageons ce tyrolien
(Yodel)
Yololo lohi tili holéholehiho
Yolohidéhidiholehihol'haï l'haï l'haï ti
Yolihihihohéhihidi l'haï l'haï l'haï ti
Ah!hiyololoYololo lohi tili holéholehiho........l'haï l'haï ti
Yahoo!
mon papa a moi
Mon père aimé, mon père à moi,
toi qui me fait bondir
sur tes genoux comme un chamois
Que pourrais-je te dire
que tu ne sais déjà ?
Il fait si doux
quand ton sourire
éclaire tout
sous notre toit !
Je me sens fort, je me sens roi
quand je marche à côté de toi.