Professeur de psychologie
Un professeur de psychologie commence son cours :
- Aujourd'hui, nous allons étudier les différents stades de la colère.
Il fait venir un téléphone dans la salle, compose un numéro au hasard et demande :
- Bonjour Madame, pourrais-je parler à Jacques, s'il vous plaît?
- Vous faites erreur, il n'y a pas de Jacques à ce numéro.
Il se tourne alors vers les étudiants et dit :
- Vous venez d'assister à la phase de mise en condition.
Il recommence et la dame, un peu agacée, répond :
- Je vous ai déjà dit qu'il n'y avait pas de Jacques ici!
Il réitère une bonne douzaine de fois, raccroche après s'être fait hurler dessus par cette dame devenue hystérique et s'adresse à son auditoire :
- Voilà enfin le niveau ultime de la colère.
Là-dessus, un étudiant lève la main :
- Monsieur, il y a pourtant un stade supérieur.
Et, pour illustrer, il se saisit du téléphone, compose encore une fois le même numéro et dit :
- Bonjour Madame, je suis Jacques. Y a-t-il eu des messages pour moi?
- La création
Le premier jour, Dieu a créé la vache et lui dit,
- ''Reste au champ avec le fermier toute la journée et souffre sous le soleil. Fait des veaux et donne du lait pour soutenir le fermier. je te donne une durée de vie de 60 ans.''
La vache répondit,
- ''c'est une sacrée vie dure que tu veux pour moi pendant 60 ans. C'est ok pour 20 ans et je te rends les 40 autres.''
Et Dieu a été d'accord.
Le deuxième jour, Dieu a créé le chien. Dieu a dit,
- ''Reste assis toute la journée sur le seuil de la porte de la maison et aboie sur quiconque entre ou passe devant. Je te donne une durée de vie de 20 ans.''
Le chien a dit, ''c'est trop long pour aboyer. Donne-moi 10 ans et je te rends les 10 autres.''
Alors Dieu a été à nouveau d'accord.
Le troisième jour Dieu a créé le singe et lui dit,
- ''Amuse les gens, fait des tours savants, fait les rire. Je te donne une durée de vie de 20 ans.''
Le singe a dit, ''Faire des singeries pendant 20 ans ? C'est trop chiant ! Le chien t'a rendu 10 ans, non ? Ben je fais pareil, ok ?''
Encore une fois Dieu a été d'accord.
Le quatrième jour Dieu a créé l'homme. Dieu a dit, '
- 'Mange, dors, joue, baise, amuse toi. Glande un rien, Je te donne 20 ans.''
L'homme répondit, ''Quoi ? Seulement 20 ans ? Que dalle ! Écoute, je prends mes 20, les 40 que la vache a rendus, les 10 du chien et les 10 du singe. Ça fait 80, ok ?''
- ''Ok!'' répondit Dieu. ''Marché conclu''.
C'est ainsi que pendant les 20 premières années de notre vie nous mangeons, dormons, jouons, baisons, nous amusons et ne faisons rien.
Pendant les 40 années suivantes nous travaillons comme un forçat au soleil pour entretenir notre famille.
Pendant les 10 années suivantes nous faisons des singeries pour distraire nos petits-enfants.
Et pendant les 10 dernières années nous sommes assis devant la maison à aboyer sur tout le monde !
Les deux rats de Marseille
Publié par Vette dans Contes, Marseille, Zooland
Tout au fond des tréfonds des bas-fonds de Marseille
Vivaient deux frères rats. L’un était gros et gras,
Bedonnant et aimable avec des joues vermeilles.
L’autre était bien plus maigre et se faufilait là
Où personne jamais ne pouvait se glisser,
Dans des caves bien closes et au coeur d’entrepôts
Pourtant cadenassés. Il avait amassé
Un trésor fabuleux qu’il se gardait au chaud.
L’autre rat, qui régnait sur le monde d’en-bas,
Préférait ignorer les méfaits de son frère
Tout en en profitant ; mais un jour le malfrat
Se trouva bêtement pris dans une ratière.
Il poussa de hauts cris. L’autre ferma les yeux.
Reculant pour n’avoir point à le secourir,
Il s’emmêla les pieds dans une corde à noeuds
Qui traînait sur le sol. Ce n’était pas le pire :
Le peuple des bas-fonds aussitôt accouru
Prévint le chat des docks lui servant de police.
Le félin prit les rats, les avala tout crus :
Un moyen comme un autr(e) de rendre la justice !
Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !
Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire,
J'aime à revoir encore, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois !
Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire,
A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits,
C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !
Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui
Je me retourne encore et d'un regard d'envie
Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui !
Peut-être l'avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore
Aurait compris mon âme et m'aurait répondu ? ...
La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphyr ;
A la vie, au soleil, ce sont là mes adieux ;
Moi, je meurs et mon âme au moment qu'elle expire,
S'exhale comme un son triste et mélodieux.
Pétales imbriqués de velours végétal,
Messagères d’amour pour amoureux transis,
Toutes les autres fleurs ont paru bien plus pâles
Quand hier au jardin elles ont refleuri.
Elles sentent si bon que le soleil s’enivre
De leur fraîche senteur flottant au vent d’été,
Un délicieux parfum égaré dans un livre
Où l’on avait laissé des pétales sécher :
Des souvenirs du temps où l’on m’offrait des roses,
Des reliques jaunies à l’arrondi parfait,
Encor chargés d’odeur, d’un petit quelque chose
Qui s’appelait l’amour et qui s’en est allé.
Le Petit Chat
C'est un petit chat noir effronté comme un page,
Je le laisse jouer sur ma table souvent.
Quelquefois il s'assied sans faire de tapage,
On dirait un joli presse-papier vivant.
Rien en lui, pas un poil de son velours ne bouge ;
Longtemps, il reste là, noir sur un feuillet blanc,
A ces minets tirant leur langue de drap rouge,
Qu'on fait pour essuyer les plumes, ressemblant.
Quand il s'amuse, il est extrêmement comique,
Pataud et gracieux, tel un ourson drôlet.
Souvent je m'accroupis pour suivre sa mimique
Quand on met devant lui la soucoupe de lait.
Tout d'abord de son nez délicat il le flaire,
La frôle, puis, à coups de langue très petits,
Il le happe ; et dès lors il est à son affaire
Et l’on entend, pendant qu'il boit, un clapotis.
Il boit, bougeant la queue et sans faire une pause,
Et ne relève enfin son joli museau plat
Que lorsqu'il a passé sa langue rêche et rose
Partout, bien proprement débarbouillé le plat.
Alors il se pourlèche un moment les moustaches,
Avec l'air étonné d'avoir déjà fini.
Et comme il s'aperçoit qu'il s'est fait quelques taches,
Il se lisse à nouveau, lustre son poil terni.
Ses yeux jaunes et bleus sont comme deux agates ;
Il les ferme à demi, parfois, en reniflant,
Se renverse, ayant pris son museau dans ses pattes,
Avec des airs de tigre étendu sur le flanc.
A l'origine il s'agissait d'un plat de pêcheurs qui, en triant le poisson destiné à la vente, mettaient de côté certaines pièces qu'ils préparaient pour eux et leur famille.
C'est donc un plat simple et familial qui, au fil des ans, a été perfectionné et qui peut comporter maintenant un fond liant et même des crustaces
Le service
De façon générale cette préparation est servie dans 2 plats différents: le poisson d'un côté, le bouillon sur le réchaud. Selon le goût du convive, les deux peuvent être mélangés dans une assiette creuse ou bien servis à part. Mais une règle demeure fondamentale, c'est le découpage du poisson devant les convives. On servira également la ou les sauces (rouille ou aïoli) accompagnées éventuellement de croûtons frottés à l'ail.
Les poissons
La bouillabaisse marseillaise devra comprendre au minimum 4 espèces parmi les suivantes
galinette (rouget grondin) * facultatif , Saint-Pierre cigale de mer , langouste
Cette liste permet ainsi le choix en fonction des arrivages et du nombre des convives. Mais il reste un fait essentiel pour la qualité de la bouillabaisse : c'est l'extrême fraîcheur du poisson, condition primordiale de réussite. Les autres ingredients: Sel, poivre, safran, huile d'olive, ail, oignons, fenouil, persil, pommes de terre, tomates. Pour le fond : petits poissons de roche.
Recette pour 6 personnes:
4 kg de poissons (selon arrivage) : -1,5 kg de rascasse
1 kg de Saint-Pierre
6 tranches de fielas
3 galinettes
4 vives
6 tranches de baudroie
1 kg de poissons de soupe
Faire roussir à feu vif dans l'huile d'olive l'oignon, l'ail, les tomates. Y ajouter les poissons de soupe, nettoyés et tronçonnés, remuer l ensemble pour obtenir une consistance de pâte. (environ 15 mn). Mouiller à l'eau bouillante, et laisser bouillir au moins 1 heure. Ajouter fenouil et persil, sel et poivre. Passer à la moulinette, puis au chinois, sans oublier de presser le fond pour que le suc s écoule.
Rajouter dans le fond les pommes de terre crues coupées en grosses tranches (2 tranches par personne), puis les poissons selon leur grosseur et la fermeté de leur chair (rascasse, SaintPierre, fielas, baudroie).
Laisser bouillir 20 mn.
5 mn. avant de servir, rajouter les galinettes, les araignées.
La cuisson terminée, retirer les poissons, les pommes de terre, saler, poivrer, safraner et disposer sur les plats de service.
La rouille : La recette habituelle est à base d'aïoli auquel on ajoute le safran et le piment fort. Une autre recette peut être réalisée base de pommes de terre et de piment .
Liberté !
De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ?
De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages,
Aux sources, à l'aurore, à la nuée, aux vents ?
De quel droit volez-vous la vie à ces vivants ?
Homme, crois-tu que Dieu, ce père, fasse naître
L'aile pour l'accrocher au clou de ta fenêtre ?
Ne peux-tu vivre heureux et content sans cela ?
Qu'est-ce qu'ils ont donc fait tous ces innocents-là
Pour être au bagne avec leur nid et leur femelle ?
Qui sait comment leur sort à notre sort se mêle ?
Qui sait si le verdier qu'on dérobe aux rameaux,
Qui sait si le malheur qu'on fait aux animaux
Et si la servitude inutile des bêtes
Ne se résolvent pas en Nérons sur nos têtes ?
Qui sait si le carcan ne sort pas des licous ?
Oh! de nos actions qui sait les contre-coups,
Et quels noirs croisements ont au fond du mystère
Tant de choses qu'on fait en riant sur la terre ?
Quand vous cadenassez sous un réseau de fer
Tous ces buveurs d'azur faits pour s'enivrer d'air,
Tous ces nageurs charmants de la lumière bleue,
Chardonneret, pinson, moineau franc, hochequeue,
Croyez-vous que le bec sanglant des passereaux
Ne touche pas à l'homme en heurtant ces barreaux ?
Prenez garde à la sombre équité. Prenez garde !
Partout où pleure et crie un captif, Dieu regarde.
Ne comprenez-vous pas que vous êtes méchants ?
À tous ces enfermés donnez la clef des champs !
Aux champs les rossignols, aux champs les hirondelles ;
Les âmes expieront tout ce qu'on fait aux ailes.
La balance invisible a deux plateaux obscurs.
Prenez garde aux cachots dont vous ornez vos murs !
Du treillage aux fils d'or naissent les noires grilles ;
La volière sinistre est mère des bastilles.
Respect aux doux passants des airs, des prés, des eaux !
Toute la liberté qu'on prend à des oiseaux
Le destin juste et dur la reprend à des hommes.
Nous avons des tyrans parce que nous en sommes.
Tu veux être libre, homme ? et de quel droit, ayant
Chez toi le détenu, ce témoin effrayant ?
Ce qu'on croit sans défense est défendu par l'ombre.
Toute l'immensité sur ce pauvre oiseau sombre
Se penche, et te dévoue à l'expiation.
Je t'admire, oppresseur, criant: oppression !
Le sort te tient pendant que ta démence brave
Ce forçat qui sur toi jette une ombre d'esclave
Et la cage qui pend au seuil de ta maison
Vit, chante, et fait sortir de terre la prison.
LA LAVANDE MERE DES HUILES ESSENTIELLES
De l'antiquité au 18ème siècle : la lavande plante médicinale
Les Romains s'en servaient comme parfum, pour les bains, et l'entretien du linge. Dans tout le pourtour méditerranéen se développe ainsi l'utilisation de la plante, rangée au nombre des "plantes précieuses" par les Romains.
Mais ce n'est qu'au moyen âge que l'on voit apparaître le terme lavande, son utilisation était liée à la lutte contre les maladies infectieuses. Le parfum est associé à l'aspect thérapeutique, on a longtemps cru que les mauvaises odeurs propageaient les maladies. A cette époque, on trouvait la lavande dans les jardins de monastères où, associée à d'autres plantes aromatiques, elle était utilisée à but médical. Les plantes étaient d'ailleurs les seuls éléments de la pharmacopée
composition s'inscrit dans les normes de qualité retenues par le décret.
les nombreuses propriétés de la lavande
Les fleurs dégagent un parfum suave et pénétrant, son huile essentielle, par ses multiples propriétés lui ont permis d'être considérée très longtemps comme une "panacée universelle". L'huile aux multiples vertus.
Régulation du système nerveux
•calmante, sédative, antidépressive.
•troubles nerveux : spasmes, angoisses, insomnies, nervosité.
Calmante aussi
•des plaies, brûlures, des eczema sec, des escarres, des coups de soleil, des piqûres d'insecte, allergies.
Anti-inflammatoire et cicatrisante
•Ses vertus cicatrisantes sont certaines et très puissantes, la fonction anti-inflammatoire vient au second plan, car elle est très efficace mélangée a d'autres huiles essentielles.
Antispasmodique puissant
•elle calme les contractures, crampes et spasmes musculaires.
Diurétique
•elle exerce une action sur les reins, ce qui se traduit par une augmentation des urines.
Anti-infectieuse
•des rhumes, sinusites et des maux de gorge.
•des parasites intestinaux (antiparasitaire).
Antalgique remarquable
•entorse, mal au dos, aux cervicales, coups...
Antiseptique
•général et pulmonaire.
•Contre les poux, puces, etc...
Toutes ces utilisations ne sont valables qu'avec de la lavande vraie. L'assurance d'une huile essentielle de qualité est primordiale pour la santé.
Le monde est peuplé d'imbéciles qui se battent contre des demeurés pour sauvegarder une société absurde.
La légion d'honneur, c'est comme les hémorroïdes, n'importe quel cul peut l'avoir.
Les humoristes sont plus utiles que les philosophes ... A moins que ce ne soient eux les vrais philosophes.
Les hommes naissent libres et égaux en droit. Après, ils se démerdent.
L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, c'est une connerie. Prenez les éboueurs ...
Le jour où le flagrant délit de connerie sera passible des tribunaux, il y a pas mal de juges qui n'auront pas à quitter la salle.
Le Nobel, j'aurais bien aimé l'avoir... pour l'argent.