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------------BONNE-JOURNEE------------------ |
| --------------------------------------------------------------MERCI MONO
Famille :Texte de Nicoscorpion
A trop vouloir bâtir, on oublie l'essentiel
On passe toute sa vie à la quête de ce miel,
Qui fera de nos jours, à la fin du labeur,
Une période de repos et presque le bonheur.
Mais pour arriver là, on sacrifie beaucoup.
On pourrait apprécier des instants purs et doux,
Mais on est au boulot, et presque avec fierté
On se dit que c'est bien, et qu'il faut se donner.
Et les enfants grandissent, et la femme vieillit,
La terre a bien tourné, le bon temps est fini.
Et un beau jour soudain éclate la vérité :
Nous avons une famille, nous l'avions oubliée !
Mais les enfants sont grands ! Finies les galopades
Qu'ils vous obligent à faire pour partager leurs jeux-
Mais la femme a vieilli ! Finies les escapades
Que vous faisiez à deux, heureux d'être amoureux.
Aussi pour apprécier de la vie chaque instant,
Ne vous donnez pas trop à ce travail tuant.
Occupez-vous de vous et soignez vos enfants,
Soyez pour votre femme un merveilleux amant.
Et vous serez ravi, à la fin de la vie,
De faire des envieux qui liront dans vos yeux
Ce bonheur éclatant d'avoir été souvent
Amoureux de la mère et fier de ses enfants.
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---------------BONNE SEMAINE------------------------------- |
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Le Printemps
Le frimas nous abandonne enfin
Les fenêtres sentr'ouvrent
Les oiseaux roucoulent dès le matin
Dans la rue les enfants se retrouvent
Les feuilles des arbres habillent le paysage
Les filles se déshabillent un peu
Les fleurs s'accrochent à leur corsage
Et les amants se font les doux yeux
Le soleil darde un peu ses rayons
La nature s'éveille en douceur
Dans tous les cœurs germe la passion
Le printemps nous ramène le bonheur
C'est comme une renaissance
Un pur instant de poésie
Comme une source de jouvence
Qui nous plonge avec magie
Vers un monde nouveau
Où tout sera plus beau.---------------------------
( je ne connais pas l'auteur)----------------------------------------------------- | | > Commentaire(8) | |
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-----------------POEME DE PAUL VERLAINE ---------------------------- |
| -----------------------------------------------------------Au temps où vous m'aimiez (bien sûr?),
Vous m'envoyâtes, fraîche éclose,
Une chère petite rose.
Frais emblème, message pur:
Elle disait en son langage
Les "serments du premier amour" :
Votre coeur à moi pour toujours
Et toutes les choses d'usage.
Trois ans sont passés. Nous voilà!
Mais moi j'ai gardé la mémoire
De votre rose, et c'est ma gloire
De penser encore à cela.
Paul Verlaine
(1844-1896) --------------------------------------------------------------------------------------- | | > Commentaire(6) | |
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blagues |
| -----------------------------------------------------Le Général et l'Amiral
Un général et un amiral qui ne peuvent pas se blairer se retrouvent ensemble chez le barbier de l'état major chez qui ils se font raser tous les matins. Tous les deux ont fini d'être rasé en même temps, et à la fin du rasage, le troufion qui rasait le général s'apprête à lui passer un peu d'après-rasage... mais le général s'écrie: PAS DE CE MACHIN SUR MOI MALHEUREUX! SINON MA FEMME VA CROIRE QUE J'AI ÉTÉ CHEZ LES PUTES... Alors l'amiral se tourne vers son troufion barbier et lui dit: - VAS-Y TU PEUX M'EN METTRE À MOI. MA FEMME NE SAIT PAS CE QUE ÇA SENT UNE PUTE! ---------------------------------------------------------------------une petite blague pour rire un peu--------- | | > Télécharger la pièce jointe | > Commentaire(7) | |
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------------------BON MERCREDI--------------------------------- |
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Nuit de printemps
Le ciel est pur, la lune est sans nuage :
Déjà la nuit au calice des fleurs
Verse la perle et l'ambre de ses pleurs ;
Aucun zéphyr n'agite le feuillage.
Sous un berceau, tranquillement assis,
Où le lilas flotte et pend sur ma tête,
Je sens couler mes pensers rafraîchis
Dans les parfums que la nature apprête.
Des bois dont l'ombre, en ces prés blanchissants,
Avec lenteur se dessine et repose,
Deux rossignols, jaloux de leurs accents,
Vont tour à tour réveiller le printemps
Qui sommeillait sous ces touffes de rose.
Mélodieux, solitaire Ségrais,
Jusqu'à mon cœur vous portez votre paix !
Des prés aussi traversant le silence,
J'entends au loin, vers ce riant séjour,
La voix du chien qui gronde et veille autour
De l'humble toit qu'habite l'innocence.
Mais quoi ! déjà, belle nuit, je te perds !
Parmi les cieux à l'aurore entrouverts,
Phébé n'a plus que des clartés mourantes,
Et le zéphyr, en rasant le verger,
De l'orient, avec un bruit léger,
Se vient poser sur ces tiges tremblantes.
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François-René de Chateaubriand (1768-1848) ("Tableaux de la nature") ------------------------------------------------------------------------
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----------bonne journée ------------- |
| ” Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l’Europe peut-être.
Seulement voilà, il a pris la France et n’en sait rien faire. Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c’est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.
L’homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux.
Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.
Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse.
Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise.
On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde, d’un homme médiocre échappé “.
Victor HUGO, dans “Napoléon, le petit”
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BONNE SEMAINE A TOUS ET A TOUTES |
BLANOUNTTES | Le détecteur de mensonges
Famille
Un homme rentre de son travail avec un robot détecteur de mensonges.
Son fils de 12 ans rentre avec 2 heures de retard de l'école.
- Où étais-tu tout ce temps ? demande le père.
- J'étais à la bibliothèque pour préparer un devoir !
Le robot se dirige vers le fils et lui assène une claque...
Le père explique :
- Mon fils, ce robot est un détecteur de mensonges ! Tu ferais mieux
de dire la vérité...
- Ok... J'étais chez un copain et nous avons regardé un film : Les 10
Commandements.
Et paf ! Le robot assène de nouveau une claque au fils...
- Aïe ! Bah oui ! En fait, c'était un film porno...
Le père :
- J'ai honte de toi ! À ton âge, je ne mentais jamais à mes parents !
Et paf ! Le robot assène une baffe au père...
La mère se marre :
- Décidément, c'est bien ton fils ...
Et paf ! Une baffe à la mère...
Paternité et doutes
Famille
Un couple dans la cinquantaine a un enfant roux.
Le mari a des doutes et se demande s'il n'a pas été trompé par sa femme.
Il fait effectuer des analyse et va voir le médecin.
Celui-ci ne trouve rien d'anormal mais il demande : Combien de fois faites-vous l'amour ?
Une fois par jour ?
Non.
Une fois par semaine ?
Non.
Une fois par mois ?
Non.
Une fois par trimestre ?
Non.
Une fois par semestre ?
Oui, à peu près. Eh bien, dit le médecin, c'est certainement à cause de la rouille !
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--------une petite blagounette----------- |
| Un ours, un lion et un cochon se rencontrent
Animaux
L'ours dit: ''Si je grogne dans la forêt, tous les autres animaux tremblent de peur.''
Le lion dit: ''Si je rugis dans la jungle, tous les animaux s'enfuient de peur.''
Le cochon dit: '' Y a rien là, moi je tousse une seule fois et la planète entière se fait vacciner.''
--------------------------------------------------Mars
Il tombe encore des grêlons,
Mais on sait bien que c'est pour rire.
Quand les nuages se déchirent,
Le ciel écume de rayons.
Le vent caresse les bourgeons
Si longuement qu'il les fait luire.
Il tombe encore des grêlons,
Mais on sait bien que c'est pour rire.
Les fauvettes et les pinsons
Ont tant de choses à se dire
Que dans les jardins en délire
On oublie les premiers bourdons.
Il tombe encore des grêlons …
Maurice Carême ("La lanterne magique")
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VIVE LE PRINTEMPS |
| Le printemps de Jean-Claude Brinette
Jean-Claude Brinette est un auteur contemporain.
La noce des oiseaux
Les arbres se sont habillés de couleurs pastels,
Jonquilles, crocus ont bravé la fraîcheur du temps,
Que déjà, les oiseaux publient leurs noces dans le ciel.
Neiges et froidures sont parties : " vive le Printemps ! "
Immense symphonie, où des millions de fleurs,
Se mélangent en un jour, aux bourgeons de velours
D'un coup de baguette magique : le ciel sort ses couleurs
Pour éblouir nos yeux, il devient troubadour.
Dans un ballet de cabrioles fantastiques
Les oiseaux dansent, s'accouplent et préparent leur nid,
Guidés par une force invisible et mystique,
Leur chant monte en hommage : au Maître de Symphonie.
Les oiseaux se sont embrassés sur les branches,
Et des angelots coquins ont ajusté leurs flèches...
Etrange ! tout ce que le Printemps en un jour change !
Les arbres se sont habillés de couleurs pastels,
Tandis que sous leurs branches les amoureux de mèche,
Se content fleurette quand roucoulent les tourterelles.
Jean-Claude Brinette
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