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| de Psychiatries
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-- C'est bon, dit le psychanalyste à son patient, tout le monde est d'accord, là-dessus :vous êtes un chien.
Que vous aimiez vous faire promener dans la rue tout nu, tenu en laisse par votre femme, avant de la prendre par derrière devant tous les passants, ça ne gêne absolument personne.
En revanche, ce qui m'exaspère, c'est que, toutes les trois minutes, vous leviez la patte contre mon divan.
Un nouveau patient dit à son psychanalyste:
-- Docteur, venez-moi en aide. Je suis persuadé que je suis un oiseau.
-- Tenez, perchez-vous là, en mangeant quelques graines de millet. J'enferme mon chat dans la pièce à côté et vous allez me siffler toute votre histoire.
Deux fous se baladent dans la cour de l'asile avec une casserole sur la tête.
-- Que c'est lourd! dit l'un.
-- Oh oui, on devrait faire des casseroles en paille pour l'été, répond l'autre!
Le directeur d'un asile de fous a deux perroquets: un rouge et un vert.
Un jour, ils s'échappent et vont se percher dans un arbre.
Le directeur demande si un des patients peut grimper dans l'arbre.
Un fou se présente, monte dans l'arbre et ramène le perroquet rouge.
Ensuite, il va s'asseoir.
Le directeur lui demande pourquoi il ne va pas chercher le perroquet vert.
Le fou lui répond: Comme il n'est pas mûr, je l'ai laissé sur l'arbre!
Merci Mono
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Dimanche 27 Septembre 2009 |
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| bonne journée a tous et a toutes.--------------Avoir de l'or faux est un malheur supportable et facile à découvrir ;
mais le faux ami, c'est ce qu'il y a de plus pénible à découvrir. "Proverbe de Théognis.--------------------
" Le fil dont on renoue les amitiés rompues n'est qu'un fil d'araignée. "
Proverbe de Désiré Nisard. | | > Commentaire(5) | |
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Vendredi 25 Septembre 2009 |
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| Soir d'automne
Des nuages, couleur de marbre,
Volent, à travers le ciel fou ;
" Eh ! la lune, garde à vous ! "
L'espace meugle et se déchire.
Sous l'écorce par les fentes
On écoute pleurer et rire
Les arbres.
" Eh ! la lune, garde à vous ! "
Votre face de cristal blanc
Va choir, morte, parmi l'étang,
Cassée aux angles des vaguettes ;
Les taillis plient comme des baguettes ;
L'ouragan pille aux cabanes cognées
Le chaume immense, par poignées.
C'est les noces du vent et de l'automne.
" Eh ! la lune, garde à vous ! "
Le vent est ce cavalier lourd
Qui s'est soûlé, ce soir, et fait l'amour
A tous les coins des carrefours
Avec la rouge et violente automne.
" Eh ! la lune, garde à vous ! "
Votre allure de sainte Vierge
Et vos étoiles et vos cierges
N'ont rien à faire en cette heure de fête,
Où l'automne et le vent perdent la tête.
Par les taillis, les chiens maraudent,
Une odeur lourde et chaude
Grise la plaine et redresse debout
Le rut universel qui monte et s'enfle et bout
Dans les fureurs de la campagne en rage ;
Avec l'automne ivre et sauvage
De l'est à l'Ouest, du Sud au Nord,
Le vent houleux s'accouple à mort.
" Eh ! la lune, garde à vous ! "
Les chiens hurlent comme des loups !
Émile VERHAEREN (1855-1916)
Merci MONO | | > Commentaire(7) | |
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