Homme libre, toujours, tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes,
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frères implacables !
Une horloge sonne douze coups
Qui sont ceux de minuit
Adorable soleil des enfants endormis
Dans une ménagerie
A la fête de Neuilly
Un ménage de dompteurs se déchire
Et dans leurs cages
Les lions rugissent allongés et ravis
Et font entre eux un peu de place
Pour que leurs lionceaux aussi
Puissent jouir du spectacle
Et dans les éclairs de l'orage
Des scènes de ménage des maîtres de la ménagerie
Un pélican indifférent
Se promène doucement
En laissant derrière lui dans la sciure mouillée
La trace monotone de ses pattes palmées
Et par la déchirure de la toile de tente déchirée
Un grand singe triste et seul
Aperçoit dans le ciel
La lune seule comme lui
La lune éblouie par la terre
Baignant de ses eaux claires les maisons de Neuilly
Baignant de ses eaux claires
Toutes les pierres de lune des maisons de Paris
Une horloge sonne six coups
Elle ajoute un petit air
Et c'est six heures et demie
Les enfants se réveillent
Et la fête est finie
Les forains sont partis
La lune les a suivis.
La Chine connaît la poudre et l’art d’en faire des explosions de bruit ou de lumière au moins depuis le VIIIème-IXème siècle. L’empereur de Chine affirme même en 1719 que son pays maîtrise les feux d’artifice depuis plus de 2000 ans. En France, la poudre est utilisée d’abord pour les bombardes (qui apparaissent à la bataille de Crécy) en 1346 avant de devenir un instrument de divertissement.
Les premiers feux d’artifice
Ces feux sont dits "d’artifice" pour montrer qu’ils ne sont pas naturels, qu’ils ne sont causés ni par un incendie ni par la foudre. On les utilise en France à travers des dragons festifs crachant le feu dès le XVIème siècle : en clair, le feu d’artifice se contente d’abord d’imiter le feu ! On ajoute progressivement à la poudre des "garnitures", notamment de la poussière d’or et d’argent très prisée en Occident (les couleurs ne viendront qu’au XVIIIème siècle). On combine des formes, des rythmes à travers des "étoiles", des "pluies d’or", des "serpentaux", etc.
Un support de récit plutôt qu’un jeu de couleur
Si aujourd’hui, on admire la belle bleue, la belle rouge et le bouquet final… autrefois on intégrait les feux d’artifices dans des spectacles et on ne les regardait pas pour eux-mêmes : ils devaient soutenir une intrigue théâtrale, un conte, un récit de bataille... Le premier grand spectacle de feu d’artifice est donné en 1612 pour les fêtes de mariage de Louis XIII et d’Anne d’Autriche à l’issue de cortèges de chars allégoriques et de cavaliers. Le feu d’artifice va devenir désormais, selon P. Bracco et E. Lebovici, "le signe de la victoire et de la prospérité […] et le moyen de réjouissance adopté pour célébrer tous les événements historiques".
Feux de jardins et feux de table
À partir de la seconde moitié du XVIIIème siècle, on voit apparaître des feux d’artifice tirés dans les jardins : ils se suffisent à eux-mêmes par la succession des couleurs et des formes et le théâtre ne fait plus partie du jeu. Ces petits feux de jardin sont surnommés des "impromptus". La cour et l’aristocratie connaissent aussi des feux de table lumineux et parfumés, produits à partir de toutes petites fusées peu bruyantes.
Des feux du roi à ceux de la République
Fin XVIIIème siècle, les caisses sont vides et les feux d’artifices se raréfient parce qu’ils sont trop coûteux. On ne les utilise plus guère que pour les mariages des héritiers directs du roi et pour la naissance du Dauphin en 1782. Quand la République arrive, ils sont d’autant plus mal vus qu’ils rappellent trop les divertissements des privilégiés… et que c’est la Convention de 1792 qui doit acquitter les dettes du gigantesque feu d’artifice tiré en l’honneur du mariage du futur Louis XVI, un feu dont Louis XV avait été si fier qu’il avait cherché, dit-on, un compliment de son grand argentier : ‘Que pensez-vous de ma fête ?’ lui demanda-t-il.
‘Impayable, Sire’, lui aurait répliqué son argentier.
Quand le feu d’artifice revient à la mode
C’est le Premier puis le Second Empire qui vont renouer avec la tradition monarchique de fêtes pyrotechniques. Les fusées des Ruggieri célèbrent en 1810 le second mariage de Napoléon 1er et en 1852 la fête du 15 août du futur Napoléon III. La IIIème République va suivre le mouvement, en illuminant en 1880 le jour désormais choisi comme fête nationale (le fameux 14 juillet) par des feux de Bengale, des rassemblements et des fêtes en plein air. Le succès est au rendez-vous et la fête se renouvelle désormais d’année en année : riche ou pauvre, toute municipalité a désormais son feu d’artifice. Un 14 juillet sans pétards et illuminations, ça n’existe plus !
Un chat tuait sans vrai désir.
C'était un chat très riche et il n'avait pas faim
Il faut bien se distraire enfin :
Chat bourgeois a tant de loisirs....
On ne peut pas toujours dormir sur un coussin.
De souris, il ne mangeait guère ;
Son pedigree fameux l’ayant mis au dessus
Des nourritures du vulgaire.
Son régime était strict. Cet immeuble cossu,
En outre visité, à des dates périodiques,
Par les services de la dératisation,
Gens aux procédés scientifiques,
Tuant sans joie ni passion,
Au nom de I’administration,
De rat, de vrai bon rat, qui fuit et qu’on rattrape
Négligemment, ne le tuant qu’à petits coups
Sans tuer son espoir - vrai plaisir de satrape -
Il n'y en avait plus du tout
Avec leurs poisons et leurs trappes.
Restaient quelques moineaux bêtes et citadins,
Race ingrate
Qu’on étendait d'un coup de patte :
Assez misérable fretin.
Oubliant les rats,
L’employé du service d'hygiène ne vint pas.
On l'avait convoqué
Sur une autre frontière.
Pour tuer cette fois des hommes. Et la guerre,
Approchant à grands pas des quartiers élégants,
Les maîtres de mon chat durent fuir sans leurs gants,
En un quart d'heure, sur les routes incertaines.
Dans l'impérieux souci de sauver leur bedaine
Ils oublièrent tout, les bonnes et le chat.
Les bonnes changèrent d'état.
Loin de Madame, violées par des militaires,
Elles si réservées, elles se révélèrent
Putains de beaucoup de talent.
Leur train de vie devint tout à coup opulent
Et elles prirent une bonne.
Après un temps de désarroi,
Le chat, devenu chat, comprit qu’il était roi;
Que la faim est divine et que la lutte est bonne.
D'un oeil blanc, d'une oreille arrachée aux combats
Dont il sorti vainqueur contre les autres chats,
Il paya ses amours royales sous la lune.
Sans régime et sans soin, ne mangeant que du rat
Il perdit son poil angora
Qui ne tenait qu’à sa fortune
Et auquel il ne tenait pas;
Il y gagna la mine altière
Et l’orgueil des chats de gouttière,
Et bénit à jamais la guerre
Qui offre aux chats maigris des chattes et des rats.
Jamais ce que l'on vous donne
Ne vaudra ce que l'on prend
Avec sa griffe et sa dent.
La vie ne donne à personne.
A un congrès d'émancipation de la femme, la première femme à prendre
la parole est allemande :
"Gut morgen, mon nom est Birgit, et j'ai ordonné à Helmut mon mari de préparer le dîner.
Le premier jour, je n'ai rien vu.
Le second non plus, mais à partir du troisième jour, Helmut s'est mis à
préparer les repas.
"Applaudissements et ovation générale.
C'est au tour d'une italienne :
"Bongiorno, je m'appelle Isabella et j'ai dit à mon mari : Luigi, à partir de domain, tou nettoies toi-même la maison, capito ?
le premier jour il n'a rien fait, le deuxième non plus, mais le troisième, Luigi avait passé l'aspirateur.
" Applaudissements et ovation générale.
C'est au tour d'une maghrébine :
"Bijour, mon nom c'y Aicha et ji dit à mon mari : Ahmed, ripasse le linge, s'pice de féignasse.
Le premier jour, ji rien vu du tout,le deuxième, ji rien vu non plus, mais li troisième... Ji recommence à rivoir un piti peu de l'oeil gauche!"
Deux Arabes se rencontrent. L'un d'eux s'exclame: Mais tu as vu ton chameau? Il est plein de sparadrap et de pansements! Qu'est-ce qui lui est arrivé? -C'est ma femme qui apprend à conduire!
Les meilleures perles du Bac que l'on puisse trouver avant l'examen, histoire de donner confiance aux élèves pour qu'ils sachent qu'il y a pire que ce qu'ils peuvent mettre dans leurs copies.
Sans le savoir en fait, ces lycéens pommés qui ont remplis leurs copies des pires horreurs imaginables pour l'examen du Bac nous apprennent des choses essentielles. En effet, les dolmens étaient bien des abris bus pour Gaulois, avant que les Romains débarquent et les remplacent par ceux que l'on connaît maintenant, les menhirs servaient aussi de repères et de poteaux indicateurs pour les guerriers Gaulois égarés dans la forêt. De plus il est clair qu'un Chinois à l'Ouest est bien un Mongol, et il y a encore pas mal d'autres choses que l'Education Nationale a souhaité passer sous silence mais que ces élèves ayant perdu leur Latin ont retrouvés d'instinct et cette culture non-officielle mais que tout le Monde ou presque possède dans un coin reclus de sa mémoire ancestrale… Ces perles ont beau être intéressantes, ce n'est pas ça qui vous permettra de deviner votre note au Baccalauréat 2011 pour gagner un PC portable.
Les Egyptiens transformaient les morts en momies pour les garder vivants.
Louis XV était l'arrière petit fils de son oncle Louis XIV.
L'armistice est une guerre qui se finit tous les ans le 11 novembre.
La Chine est le pays le plus peuplé et compte un Milliard d'habitants au kilomètre carré .
Les dolmens étaient des espèces d'abribus postés tous les 100 mètres.L
Les Chinois à l'Ouest sont des mongols.
Pour faire des œufs, la poule doit être fermentée par un coq.
Au cirque des Romains, les radiateurs mangeaient des lions pour faire rire les gens .
Le successeur de Lenine fut Stallone.
Lady (l'édit ndlr) de Nantes a couché avec Louis XIV.
Après 20 années, trois copains se retrouvent. Le premier dit :
- Ma femme a une taille de guêpe et tous les soirs, je la pique, je la pique...
Le deuxième :
- Moi, ma femme a une taille de sauterelle, et tous les soirs, je la saute, je la saute...
Le troisième :
- Moi, ma femme a une taille d'éléphant, et tous les soirs, je la trompe, je la trompe...
Des pirates attaquent un bateau marchand. Le capitaine crie : Tuez les femmes et violez les hommes !
Le suppléant lui fait remarquer que c'est l'inverse; le capitaine reconnait son erreur et crie : Tuez les hommes et violez les femmes !
Là, sur le bateau d'en face, une petite voix masculine s'écrie :
Ce qui est dit, est dit !
C'est deux filles de joie qui discutent et il y en a une qui dit :
- Tu sais pas la dernière? Je suis enceinte!
- J'espère que tu connais le père !
- Dis donc, ma grande, quand tu manges un boîte de haricots, tu sais lequel te fait péter, toi ?