Une île, entre le ciel et l´eau
Une île sans hommes ni bateaux
Inculte, un peu comme une insulte
Sauvage, sans espoir de voyage
Une île, une île, entre le ciel et l´eau
Ce serait là, face à la mer immense
Là, sans espoir d´espérance
Tout seul face à ma destinée
Plus seul qu´au cœur d´une forêt
Ce serait là, dans ma propre défaite
Tout seul sans espoir de conquête
Que je saurais enfin pourquoi
Je t´ai quittée, moi qui n´aime que toi
Une île, comme une cible d´or
Tranquille, comme un enfant qui dort
Fidèle, à en mourir pour elle
Cruelle, à force d´être belle
Une île, une île, comme un enfant qui dort
Ce serait là, face à la mer immense
Là, pour venger mes vengeances
Tout seul avec mes souvenirs
Plus seul qu´au moment de mourir
Ce serait là, au cœur de Sainte-Hélène
Sans joie, sans amour et sans haine
Que je saurais enfin pourquoi
Je t´ai quittée, moi qui n´aime que toi
Une île, entre le ciel et l´eau
Une île sans hommes ni bateaux
Inculte, un peu comme une insulte
Sauvage, sans espoir de voyage
Une île, cette île, mon île, c´est toi
A la caisse d'un super marché une vieille femme choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui reproche alors de ne pas se mettre à « l'écologie » et lui dit :
« Votre génération n'a rien compris au mouvement écologique. Et les jeunes vont devoir payer pour vous, la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources ! »
« Je suis désolée, mais nous n'avions pas de mouvement écologique dans mon temps. »
Alors qu'elle quitte le magasin, la mine déconfite, la caissière en rajoute une couche :
« Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à notre dépens. C'est vrai, dans votre temps, vous n'avez jamais considéré la protection de l'environnement ! »
La vieille dame admet qu'à son époque, on retournait au magasin les bouteilles de lait ou les bouteilles de vin consignées (comportant des étoiles). Le magasin les renvoyait ensuite à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau. On utilisait alors les mêmes bouteilles à plusieurs reprises. À cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.
« De mon temps,
On montait l'escalier à pied : on n'avait pas d'escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux. On marchait jusqu'à l'épicerie du coin aussi. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.
À l'époque,
On lavait les couches de bébé car on ne connaissait pas les couches jetables. On faisait sécher les vêtements dehors, sur une corde à linge ; pas dans un machine ayant besoin de 3000 watts à l'heure. On utilisait l'énergie éolienne et solaire pour sécher les vêtements.
À l'époque,
On recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d'un frère ou d'une soeur à l'autre. Mais c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique !
À l'époque,
On n'avait qu'une radio ou qu'une télévision dans la maison ; pas une télé dans chaque chambre. Et la télévision avait un écran de la taille d'une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l'État du Texas. Dans la cuisine, on s'activait pour fouetter les préparations culinaires et pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu'EDF en produit.
Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boites ayant déjà servies, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.
À l'époque,
On utilisait l'huile de coude pour tondre le gazon ; on n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou auto portées.
À l'époque,
On travaillait physiquement ; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité. Mais, vous avez raison : on ne connaissait pas le mouvement écologique.
À l'époque,
On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif ; on n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter à chaque fois qu'on voulait prendre de l'eau. On remplissait les stylos plumes dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo ; on remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir après chaque rasage. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.
À l'époque,
Les gens prenaient le bus, le métro et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l'école au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi de 24 heures sur 24.
À l'époque,
Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille-crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rentrée. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.
Et de mon temps
On avait une prise de courant par pièce, pas une bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.
Alors venez pas me faire chier avec votre mouvement écologique !
Passez un excellent dimanche mes amies et amis...
On respire mieux ce matin et le soleil brille dans le ciel bleu...
Gros bisous affectueux pour tout le monde...
La Tendresse (Pensées 1)
« Si tu ne sais que faire de tes mains
Transforme-les en tendresse. »
« La tendresse,
C’est une parole ou un silence
Devenu une offrande. »
« La tendresse
C’est mon regard émerveillé
Sur ce que tu me donnes,
C’est ton regard ébloui
Sur ce que je reçois. »
« Ta tendresse,
Une île émerveillée
Sertie dans l’océan de mes regards. »
« Permets à mon sourire
De te dire ma tendresse,
Permets à ma main
De t’apporter du doux,
Permets à mon regard
De te dire ton importance. »
« La tendresse,
C’est aussi savoir
Ne pas envahir l’autre de son amour
Quand il ne peut le recevoir. »
« La tendresse
C’est parfois se taire pour être entendu. »
« La tendresse
Ne comble jamais un vide,
Elle rejoint le germe d’un plein
Et s’agrandit ainsi pour nourrir
L’instant d’une rencontre. »
« La tendresse,
C’est la sève palpitante de la relation. »
Un bon week-end et un bon dimanche à tous et toutes, le soleil est dans nos coeur...Merci aussi pour vos gentils messages qui me font toujours plaisir !!.Amitiés.........
La légende des quatre mendiants
Il était une fois quatre garnements aux noms prédestinés. Ils s’appelaient Sans-Souci, Sans-le-Sou, Propre-à-Rien et Meurt-de-Faim. Ils vivaient au gré de leurs envies dormant la plupart du temps et ne s’éveillant que pour obtenir en mendiant le peu qui leur était nécessaire pour survivre. Mangeant peu, ne se lavant pas, ils n’étaient pas beaux à voir et n’inspiraient aucune confiance à qui avait le malheur des les croiser.
Or voilà qu’un jour, un orage d’une violence inouïe éclate et un pauvre étranger perdu leur demande l’asile en attendant que le ciel ait déversé son trop plein de colère. Bons bougres tout de même, ils laissent entrer l’étranger dans leur misérable hutte. A la fin du déluge, l’étranger les quitte non sans leur promettre de leur envoyer à chacun une boite où ils trouveraient quelque chose à planter en terre et à soigner de tout leur cœur.
Lorsque les boites arrivent, ils obéissent et plantent ce qu’ils y trouvent : plants de vigne et de figuier, noyaux d’amandes et de noisettes.
Le terrain est inculte mais les arbres y poussent et les quatre mauvais sujets apprennent même à sécher les fruits puis ils les vendent pour composer un dessert d’hiver.
Sans-Souci, Sans-le-Sou, Propre-à-Rien et Meurt-de-Faim gagnent de plus en plus d’argent et travaillent de plus en plus mais pour ne pas oublier qui ils étaient et se souvenir toujours du temps passé, ils décident d’appeler leur marchandise : Les quatre mendiants.
Aujourd’hui encore, on peut déguster ce dessert composé des quatre sortes de fruits séchés que sont les figues, les noisettes, les raisins et les amandes.
On dit aussi, et c’est peut-être vrai, que ce nom se rapporte aux quatre ordres mendiants : les raisins secs pour les Dominicains, les figues sèches pour les Franciscains, les noisettes pour les Augustins et les amandes pour les Carmes.
Ce n'est pas de se parler devant la glace
Ni de s'endormir dans un lit à deux places
De frémir au moindre coup de téléphone
De guetter le bruit d'un pas qui résonne
Être seule
C'est vivre avec quelqu'un qui ne vous aime plus
Être seule
C'est voir dans son regard que l'on existe plus
Que tout ce qu'on peut faire
Désormais l'indifférence qu'on peut rire ou souffrir
Rester partir et pourquoi même mourir
Être seule
C'est vivre en étranger ne plus rien partager
Être seule
C'est garder le silence de peur de l'ennuyer
Retenir ses caresses ses élans de tendresse
Et vivre chaque jour le cœur plus lourd
A l'ombre d'un ancien amour
C'est ton baiser qui se perd dans mes cheveux
C'est mon corps qui oublié devient frileux
C'est un jour une nuit de plus qui passe
Et ne laisse dans mon cœur aucune trace
Être seule
C'est vivre avec quelqu'un qui ne vous aime plus
Être seule
C'est voir dans son regard que l'on existe plus
Que tout ce qu'on peut faire
Désormais l'indifférence qu'on peut rire ou souffrir
Rester partir et pourquoi même mourir
Je suis seule
Je crie je prie je pleure mais
Tu ne m'entends plus
Je suis seule
Je vis à tes côtés mais tu ne me vois plus
Je suis seule
Et je n'existe plus et tu ne m'aimes plus
Je suis seule
Je l’ai rencontrée un jour de vendange,
La jupe troussée et le pied mignon ;
Point de guimpe jaune et point de chignon :
L’air d’une bacchante et les yeux d’un ange.
Suspendue au bras d’un doux compagnon,
Je l’ai rencontrée aux champs d’Avignon,
Un jour de vendange.
* * *
Je l’ai rencontrée un jour de vendange.
La plaine était morne et le ciel brûlant ;
Elle marchait seule et d’un pas tremblant,
Son regard brillait d’une flamme étrange.
Je frisonne encore en me rappelant
Comme je te vis, cher fantôme blanc,
Un jour de vendange.
* * *
Je l’ai rencontrée un jour de vendange,
Et j’en rêve encore presque tous les jours.
Le cercueil était couvert en velours,
Le drap noir avait une double frange.
Les sœurs d’Avignon pleuraient tout autour…
La vigne avait trop de raisins ; l’amour
A fait la vendange.
Ô mon jardin d’eau fraîche et d’ombre
Ma danse d’être mon cœur sombre
Mon ciel d’étoiles sans nombre
Ma barque au loin douce à ramer
Heureux celui qui devient sourd
Au chant s’il n’est de son amour
Aveugle au jour d’après son jour
Ses yeux sur toi seule fermés
Heureux celui qui meurt d’aimer
D’aimer si fort ses lèvres closes
Qu’il n’ait besoin de nulle chose
Hormis le souvenir des roses
À jamais de toi parfumées
Celui qui meurt même à douleur
À qui sans toi le monde est leurre
Et ne retient que tes couleurs
Il lui suffit qu’il tait nommée