C'est un petit canard tout triste sur un lac et en train de pleurer.
Arrive un crocodile qui lui demande : "hé, canard, pourquoi pleures-tu ?
- Sniff, sniff, j'sais pas qui je suis, j'sais pas qui je suis...sniff,sniff...
- He bien... t'es un canard, bien sûr, dit le crocodile, regarde, bec jaune, plumes, pattes palmées, bref ça prouve que t'es un canard quoi !
- Chic alors, j'suis un canard ! rétorque le petit canard tout content de savoir qui il est, et demande à son tour : Dis, et toi, tu es quoi ?
- Devine ! dit le crocodile.
- Hum... dit le canard, il passe la tête sous l'eau et dit : Pas de couilles, queue agitée, petits bras, grande gueule, pompes en cuir............
Hyères les Palmiers est une ville balnéaire et touristique située en bordure de la méditerranée, elle tient l'extension de
son nom de part les sept milles palmiers qui l'arborent. La ville se répartie en 3 secteurs :
La vieille ville à l'intérieur des terres.
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La façade maritime avec des lieux comme Les Salins, L'Ayguade,
le port d'Hyères, l'Almanarre, la Capte, la presqu'île de Giens
et son double tombolo.
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Les îles d'or avec Porquerolles, l'île du Levant et l'île de Port Cros.
Si la ville est aujourd'hui une cité balnéaire, elle dispose néanmoins d'un riche passé historique et d'un patrimoine
qui remonte à l'antiquité. Hyères les Palmiers est une ville aux multiples facettes qui sont à découvrir dans ce guide.
Histoire de la ville
Tout commença 4 siècles avant J.C en bord de mer, au lieu dit
" L'Almanarre ", ce sont des marins Grecs qui jetèrent l'ancre
pour créer un comptoir commercial fortifié et militaire, son nom
Olbia (l'heureuse en Grec). Ce site de 165 mètres de côté, entouré
par une enceinte et équipé de tours devait servir au contrôle
maritime entre Massalia (Marseille) et l'Italie. Par la suite les
Romains établirent juste à côté une station de galères. Le site fut
sans doute fonctionnel jusqu'en 67 avant JC et les campagnes
navales de Pompée. Olbia est la seule ville d'origine Grecque
dont on peut visiter aujourd'hui les vestiges.
Après la période antique, les lieux tombèrent dans l'oubli et c'est en
936 qu'apparu pour la première fois le nom de Hyères dans un
document officiel. Les premières constructions remarquables
apparurent à partir du XII° siècle. Un château fut construit aux XII°
et XIII° siècles sur la colline qui domine la vieille ville. Aux pieds de
cette colline côté mer (Au Sud) s'abritait la ville médiévale avec sa
tour des Templiers (Tour Saint Blaise), la collégiale Saint Paul et
l'église Saint Louis de style roman. Ces 3 monuments classés datant
de la même période que le château. En 1254, Hyères vit son premier
roi, Saint Louis de retour de croisade qui débarqua en ces lieux.
Mais la position de la ville en bord de mer, amena de nombreuses
invasions barbaresques et les destructions associées. La ville reprit
vraiment son essor sous François 1 er (1494 - 1547), qui lui
accorda une protection particulière pour garantir sa sécurité
ainsi que celle de ses îles.
C'est au XIX° siècle que Hyères honorera sa réputation de ville
balnéaire avec la construction autour de la vieille ville de villas
luxueuses comme la maison St Hubert, la villa Mauresque, la villa
Tunisienne ou encore les bâtiment du Castel Ste Claire, le Park hôtel
ou le bâtiment du casino des palmiers. Sans oublier certaines
constructions situées en bord de mer comme le site de San Salvadour
qui est aujourd'hui un hôpital.
Après la deuxième guerre mondiale, Hyères vit son développement
s'accélérer avec la création de son port, de l'aéroport (Partagé avec
la base aéronavale)
Visite de la ville
La vieille ville : Pour ceux qui aime allier visite et marche, tout peut se faire à pieds depuis par exemple l'office de tourisme
situé sous l'esplanade du Casino des Palmiers. Sinon les lieux un peu éloignés peuvent se rejoindre en voiture.
Aux alentours de l'office de tourisme et en remontant vers la colline du château (Vers le Nord) il y a déjà quelques bâtiments remarquables comme le casino des palmiers ou le Park Hôtel. Face à ce dernier bâtiment, il faut remonter vers la place de la République pour voir l'église Saint Louis du XIII° siècle. Puis accéder aux ruelles médiévales par la porte de l'horloge, ces petites rues piétonnes comportent encore des porches médiévaux, elles permettent d'accéder à la place Massillon où se trouve la tour des Templiers qui abrite des expositions.
De cette place passez par la collégiale Saint Paul des XII° et XIII° siècles, après la collégiale on peut rejoindre le Castel Sainte Claire et son parc, où il fera bon marquer une petite pose à l'ombre de nombreux arbres et aux senteurs de ses espaces floraux.
Puis l'ascension vers le château commence par la rue Saint Pierre, au passage un petite arrêt est nécessaire à la villa de
Noaille, ancien château Saint Bernard et son parc du même nom. Ici sont organisés de nombreuses expositions ainsi que
différentes animations culturelles ou liées à la mode. (Le lieu est accessible par la route du château).
Au dessus de la villa, les dernières centaines de mètres amènent aux
ruines du château médiéval, certaines tours et remparts sont encore
visibles.
En haut du château des tables d'orientation permettent de découvrir
Hyères, la presqu'île de Giens et les îles d'or. Le panorama est à ne
pas rater.
il faut
reprendre la voiture pour terminer la visite de la ville d'Hyères au parc
Olbius Riquier, ce jardin botanique accueille des visiteurs autour de
ses différentes essences de végétation, ses pelouses et son petit lac.
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
« Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle ! »
Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de Ronsard ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serais sous la terre, et, fantôme sans os,
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ;
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.
Etre disponible, chaque fois que c'est possible.
Donner ce que l'on peut, sans attendre un retour.
Chasser l'indifférence, garder un coeur sensible,
Quand il faut choisir, le faire avec amour...
Dire la vérité, lorsqu'on sait qu'on la doit.
Connaître le prix des larmes, calmer une âme stressée,
Soutenir ses voisins lorsqu'ils n'ont plus d'emploi !
Garder un coeur tout neuf, même quand il est usé...
Aimer :
c'est un bouton de rose
Fragile et parfumé,
Que de toucher on n'ose,
De peur de l'abîmer.
Une chevelure d'ange
Dans une robe de velours
Fragile et sans défense
Qui a grandi un jour
Aimer :
c'est un parfum de femme,
Une créature de rêve ,
Un regard qui enflamme,
Une voix qui vous pénètre !
Un besoin de caresses,
Un monde de douceur,
Une soif de tendresse
Que partage l'âme soeur,
Avant que la vieillesse
Ne soit au rendez-vous
Montrez votre tendresse
A chaque instant du jour
Aimer :
c'est chanter et danser
Respirer et sentir,
Enlacer et bercer
Oublier de maudire
Voir un coucher de soleil
Entendre le bruit des flots
Voir planer dans le ciel
Les oiseaux tout là-haut
Grimper sur la montagne
Et se rouler dans l'herbe
Sentir dans nos campagnes
L'odeur fraîche de la terre
Aimer :
C'est protéger la vie
Vivre l'un pour l'autre
Partager : joies, soucis
Se battre côte à côte
Véritable paradis tropical, le jardin ornithologique et botanique de La Londe, offre aux visiteurs une incomparable collection d'oiseaux exotiques et de plantes rares. Le Jardin d'Oiseaux, arche de Noé des temps modernes, contribue à la conservation et à la reproduction d'espèces en voie d'extinction.
Patrimoine-Salernes 83 Aujourd'hui encore, une quinzaine de fabricants perpétuent cette tradition d'excellence dans le Haut-Var
A Salernes, à la "Maison de la céramique architecturale Terra Rossa", se tient la biennale de céramique. 14 plasticiens internationaux exposent leurs oeuvres jusqu'à la fin Août.
Avec ce musée-hommage ouvert il y a 2 ans, Salernes entend soutenir le travail des céramistes locaux pour relancer l'activité.
Salernes aux côtés des céramistes
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Salernes, dans le Haut Var, 3700 habitants, quelques platanes et quelques clichés...
Aujourd'hui, en effet, la tradition des carrelages en terre cuite ne s'affiche pas sur les cartes postales. Pourtant ici, jusqu'à la première guerre mondiale, on comptait 53 fabriques et 1200 ouvriers. Leur spécialité : la tommette, petit hexagone simple et robuste. Mais ce centre de production prospère et renommé a subi les modes et la concurrence; il se bat toujours pour retrouver sa place.
Des produits se déclinent en plus de 80 couleurs, une douzaine de formats. La tommette a laissé sa place aux carreaux décorés ou à la lave émaillée. La quinzaine de céramistes locaux sort à peine de la crise et joue la carte de l'export; Salernes est une signature plus connue à l'étranger qu'en France.
L'identité locale passe aussi par la poterie; c'est à Salernes qu'en l'on a mis au jour les plus anciens vases d'Europe Occidentale. 7000 ans plus tard, ils sont 14 héritiers.
Pour tous les styles, pour refaire les sols anciens en tommette, ou décorer avec de vrais tableaux, Salernes a trouvé sa voie.
PrésentationSitué à quelques kilomètres des gorges du Verdon et à une vingtaine de minutes du Lac de Sainte-Croix, Sillans-la-Cascade est un beau village de style médiéval, qui attire le visiteur grâce à son charme si particulier, à sa cascade rafraîchissante et à ses vastes prairies verdoyantes!
HISTORIQUE
On peut dire que le territoire de Sillans-la-Cascade a toujours été habité puisque l'on sait que déjà les dinosaures y vivaient il y a 69 millions d'années. On sait également que les Gallo-romains ont vécu sur ces terres car on y a retrouvés des fragments de meules et d'amphores à vin ou à grain.
Les premiers écrits citant Sillans datent du XIeme siècle. Les premiers seigneurs du village furent les Baux, puis ce fut les Pontévés et les Blacas.
En 1789, le château et le territoire de Sillans sont achetés par la famille Roland. Ils appartiendront, par la suite, aux De Castellane-Esparon suite à une alliance.
A VOIR
•La cascade : Impressionnante cascade de 44 mètres de hauteur. Formée par La Bresque et la source du château de Saint-Jean. On y accède par une agréable promenade d'environ 800 mètres qui serpente entre de superbes platanes centenaires.
•Le château : Construit en 1800 par Rolland de Sillans à la place d'un ancien château. Il abrite aujourd’hui la mairie de Sillans.
•La chapelle : Cette chapelle de 1858 construite en hauteur du village fut renovée en 2004. Elle offre un très beau point de vue sur toute la vallée de la Bresque et du Verdon au loin.
•L’église : Au départ cette église n'était qu'une chapelle dédiée à St Laurent. C'est lorsqu'elle reçu une relique de Saint Étienne qu'elle prit de l'importance, elle fut alors agrandie avec deux chapelles latérales. L'église a été complètement restaurée en 2009.
ACCES
Sillans-la-Cascade se situe dans le Haut Var, dans le Parc Naturel Régional du Verdon entre Salernes et Cotignac. Le village se trouve au croisement de la D22 et de la D560.
Extrait d’une conversation entre Colbert et Mazarin sous LOUIS XIV
Nos gouvernants n’ont rien inventé, même méthode que sous l’ancien régime
Colbert : Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou…
Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’Etat… L’Etat, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.
Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de
l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?
Mazarin : On en crée d’autres.
Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.
Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un
riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.
Colbert : Alors, comment fait-on ?
Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d’un malade) ! il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser…
C’est un réservoir
inépuisable.
Piotr Ilitch Tchaïkovski
C’est à 5 ans que Tchaïkovski découvre le piano. Pourtant durant son adolescence, il s’engage vers des études de droit. Sa carrière juridique sera brève. Lassé de son travail de fonctionnaire au ministère de la justice qui ne lui correspond pas, il décide de dédier sa vie à la musique. Il intègre le conservatoire, étudie la composition et débute une carrière de compositeur dès 1863. La personnalité de Tchaïkovski est complexe. D’un tempérament dépressif, il rejette ses tendances homosexuelles et se lance dans des relations avec des femmes qui seront toutes des échecs.
Son ascension artistique ne souffrira pas de ses angoisses. Il donne des tournées triomphales en Europe et aux Etats-Unis qui font état d’une gloire peu commune pour un artiste de sa génération. La musique de Tchaïkovski fait preuve d’une importante créativité et diversité. Elle se compose de dix opéras, de trois ballets, de six symphonies, de compositions pour pianos, de mélodies ou encore d’œuvres chorales. Tchaïkovski demeure aujourd’hui l’un des compositeurs les plus connus et les plus prolifiques de sa génération. Ses œuvres les plus célèbres, "Le Lac des Cygnes", "Casse-Noisette", "Eugène" remportent encore aujourd’hui un large écho.