Le soleil se couche sur la forêt...
De petits elfes minuscules se réveillent...
Ils s'activent autour du trône et mettent des fleurs...
Le noble roi arrive !
C' est un grand jour, le prince doit choisir sa princesse et l'épouser.
Mais soudain ! un vilain très vilain prince arrive !
Il veut épouser la princesse !
Le roi le fait jeter dehors mais avec son tambour magique le prince méchant transforme notre beau prince en un âne plaintif ...hi-han...hi han...
Effrayés par son pouvoir, le roi et la princesse demandent au méchant prince une nuit pour réfléchir...
les elfes se retirent pour parler...parler...
Le plus petit des elfes propose d'aller voler le tambour dans la chambre du prince endormi...
sitôt dit, sitôt fait...
le tambour est volé sans bruit...
La princesse pleure toute la nuit et tout le jour suivant...la nuit arrive...
Les elfes se dirigent vers le palais et trouvent le roi et la princesse tristes près à accepter le mariage...
Aussitôt les elfes tapent sur le tambour et transforment le méchant prince en un âne...
Tout le monde danse de joie !
Les elfes courent dans l'enclos où le pauvre âne -prince a dormi cette nuit et joie !
Il est redevenu le prince charmant !
Ce soir là tout le royaume a retrouvé la paix .
La vie est censée être douce.
Et si on partait de cette prémisse?
Que diriez-vous de prendre soin de vous comme vous prendriez soin du plus précieux des instruments, Marylou?
Je vous invite cette semaine à éviter les pensées stressantes inutiles, les drames intérieurs inutiles, les obligations inutiles,
tous ces standards de perfection et toute cette pression qui ne vous apportent absolument rien de bon.
Oui, prenez soin de votre magnifique coeur doré...
Car j’aimerais vous entendre chanter, vous aussi, votre joie d’exister.
Bonne journée!
Marie Pier Charron
Je vous fais profiter de ce message reçu
Je l'ai trouvé beau...
Mais Marie Pier, ne m'a jamais entendu chanter...heureusement pour elle !
Un travail difficile, toujours recommencé, interminable.
Sisyphe était le fils d'Éole, dieu du vent, et le fondateur et roi de Corinthe (d'abord créée sous le nom d'Éphyra).
Il est souvent présenté comme rusé, ce que va confirmer une des raisons avancées pour son châtiment.
Une des histoires qu'on raconte à son propos était que, alors que son heure était venue et que Thanatos -la mort- venait le chercher, Sisyphe réussit à l'enchainer.
Constatant que plus personne ne mourrait, Zeus envoya Arès délivrer le prisonnier et emmener de force en enfer son ravisseur.
Voyant qu'il ne pourrait cette fois échapper à son destin, Sisyphe dit à sa femme de ne surtout pas lui organiser des funérailles.
Une fois arrivé sur place, il se plaignit de ce que son épouse indigne ne faisait rien en l'honneur de sa disparition.
Il demanda et obtint la permission de retourner chez les mortels pour régler la chose.
Mais une fois sur place, il refusa de revenir en enfer, ce qui obligea Thanatos à revenir le chercher, pour de bon cette fois.
Mais il existe une autre histoire évoquée pour justifier le courroux de Zeus.
On dit en effet que ce dernier, très attiré par les jeunes et belles demoiselles, aurait enlevé la jeune Égine dont le père, le dieu-fleuve Asopos serait venu à Corinthe pour la retrouver. Là, Sisyphe aurait dénoncé Zeus, en échange de la création par Asopos d'une source perpétuelle permettant d'alimenter la ville en eau.
D'autres versions combinent les deux histoires : Thanatos serait venu chercher Sisyphe la première fois sur ordre de Zeus, suite à sa dénonciation.
Quoi qu'il en soit, comme les dieux étaient très en colère contre Sisyphe, ils le condamnèrent à rouler un gros rocher rond au sommet d'une montagne.
Une fois en haut, en l'absence d'une zone plate où bloquer le rocher, celui-ci s'empressait, gravité oblige, de redescendre en bas dans la plaine.
Et Sisyphe de devoir recommencer sa tâche, encore et encore...
Quelques roses que je partage avec vous ...
Sur ma table
Aux amis inconnus
Ces vers, je les dédie aux amis inconnus,
A vous, les étrangers en qui je sens des proches,
Rivaux de ceux que j'aime et qui m'aiment le plus,
Frères envers qui seuls mon coeur est sans reproches
Et dont les coeurs au mien sont librement venus.
Comme on voit les ramiers sevrés de leurs volières
Rapporter sans faillir, par les cieux infinis,
Un cher message aux mains qui leur sont familières,
Nos poèmes parfois nous reviennent bénis,
Chauds d'un accueil lointain d'âmes hospitalières.
Et quel triomphe alors ! Quelle félicité
Orgueilleuse, mais tendre et pure, nous inonde,
Quand répond à nos voix leur écho suscité,
Par delà le vulgaire, en l'invisible monde
Où les fiers et les doux se sont fait leur cité !
Et nous la méritons, cette ivresse suprême,
Car si l'humanité tolère encor nos chants,
C'est que notre élégie est son propre poème,
Et que seuls nous savons, sur des rythmes touchants,
En lui parlant de nous lui parler d'elle-même.
Parfois un vers, complice intime, vient rouvrir
Quelque plaie où le feu désire qu'on l'attise ;
Parfois un mot, le nom de ce qui fait souffrir,
Tombe comme une larme à la place précise
Où le coeur méconnu l'attendait pour guérir.
Peut-être un de mes vers est-il venu vous rendre
Dans un éclair brûlant vos chagrins tout entiers,
Ou, par le seul vrai mot qui se faisait attendre,
Vous ai-je dit le nom de ce que vous sentiez,
Sans vous nommer les yeux où j'avais dû l'apprendre.
Vous qui n'aurez cherché dans mon propre tourment
Que la sainte beauté de la douleur humaine,
Qui, pour la profondeur de mes soupirs m'aimant,
Sans avoir à descendre où j'ai conçu ma peine,
Les aurez entendus dans le ciel seulement ;
Vous qui m'aurez donné le pardon sans le blâme,
N'ayant connu mes torts que par mon repentir,
Mes terrestres amours que par leur pure flamme,
Pour qui je me fais juste et noble sans mentir,
Dans un rêve où la vie est plus conforme à l'âme !
Chers passants, ne prenez de moi-même qu'un peu,
Le peu qui vous a plu parce qu'il vous ressemble ;
Mais de nous rencontrer ne formons point le voeu :
Le vrai de l'amitié, c'est de sentir ensemble ;
Le reste en est fragile, épargnons-nous l'adieu.
Socrate un jour faisant bâtir,
Chacun censurait son ouvrage :
L'un trouvait les dedans, pour ne lui point mentir,
Indignes d'un tel personnage ;
L'autre blâmait la face, et tous étaient d'avis
Que les appartements en étaient trop petits.
Quelle maison pour lui ! L'on y tournait à peine.
Plût au ciel que de vrais amis,
Telle qu'elle est, dit-il, elle pût être pleine !
Le bon Socrate avait raison
De trouver pour ceux-là trop grande sa maison.
Chacun se dit ami ; mais fol qui s'y repose :
Rien n'est plus commun que ce nom,
Rien n'est plus rare que la chose.
Et la mer et l'amour ont la mer pour partage
Et la mer est amère, et l'amour est amer.
L'on s'abîme en la mer aussi bien qu'en l'amour,
Car l'amour et la mer ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage.
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer
qu'il ne se laisse pas par l'amour emporter
Car tous deux ils seraient sans hasard de naufrage
La mer de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau.
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes...
Et la mer et l'amour ont la mer pour partage
Et la mer est amère, et l'amour est amer.
L'on s'abîme en la mer aussi bien qu'en l'amour,
Car l'amour et la mer ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage.
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer
qu'il ne se laisse pas par l'amour emporter
Car tous deux ils seraient sans hasard de naufrage
La mer de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau.
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes...