C'est une belle légende indienne, celle de Purûravas et d' Urvaçi.
Urvaçi était une sorte de fée.
Ces fées sont venues au moment où les dieux extrayaient l’ambroisie du centre de la terre.
Un prince d'une grande beauté Pururavas en la voyant lui dit : mon cœur et mon âme sont devenus vôtres à l’instant même où vous m’êtes apparue. Accordez-moi votre pitié et votre affection en retour.
Urvaçi ne fut pas insensible à cet appel, pourtant elle devait renoncer pour lui à vivre dans un jardin merveilleux, mais ces fées quand elles viennent sur terre peuvent vivre quelques temps avec les hommes qui deviennent alors des Héros.
Urvaçi lui expliqua alors les trois principes fondamentaux :
- Les agneaux que tu vois ici sont miens.
Tu devras accepter qu’ils restent sans cesse à mon chevet de jour comme de nuit.
Tu devras veiller à ce que je ne te voie jamais nu et finalement tu ne pourras me donner comme nourriture que du beurre clarifié.
Les Nymphes ne se nourrissaient en effet que de beurre et d’ambroisie.
Ils vécurent heureux et eurent un enfant.
Mais ses anciens amis jaloux voulurent la faire revenir parmi eux et volèrent ses agneaux !
Elle fit des reproches à son mari lui reprochant de n'être ni un homme ni un Héros !
Il s'élança tout nu et il y eut un éclair qui l'illumina...Urvaçi vit son mari sans vêtements et elle s'évanouit retournant dans son éden.
le prince pleura son amour et un jour en se promenant il vit sa femme parmi des fleurs de lotus.
Il la supplia de revenir ou il allait mourir, il serait dévoré par les loups...
Je suis enceinte de toi, lui dit-elle
Reviens dans un an ici même. Notre fils premier né aura vu le jour, je te le remettrai et je passerai avec toi une nuit entière.
Ces rencontres durèrent cinq ans et à chaque fois, Urvaçi donnait à Purûravas l’enfant conçu de leurs amours.
La sixième rencontre fut la plus belle, elle dit à son mari :
- Pour me plaire et pour récompenser ta patience, le conseil des Ghandharva a décidé de te bénir.
Depuis ce jour ils ne se quittèrent plus.
Cette légende, comme beaucoup de contes de fées signifie la rupture du tabou qui pèse sur la nudité et la divinisation après l'épreuve.
En ce temps là la nudité sacralisait le mari aux yeux de la femme et en faisait donc un être divin qu'elle n'avait plus le droit de toucher.
On a rencontré depuis des sociétés matriacales où les femmes étaient divinisées et des hommes qui accédaient à l'énergie surnaturelle alors que leurs femmes restaient des simples mortelles.
les contes sont toujours un peu en déséquilibre initiatiques même de nos jours.
Souvenez -vous en Grèce les nouveaux mariés ne pouvaient se voir que la nuit et devaient se quitter le jour.
parfois ils avaient des enfants alors que personne ne les avait vus ensemble !
Il y a dans certains pays une survivance de lointaines cérémonies initiatiques du paganisme qui veut créer autour de l'acte nuptial une atmosphère qui le transformera en acte divin.
J'espère vous avoir un peu amusé avec ce conte plus ou moins résumé il est vrai.
Un petit coucou pour vous souhaiter un bon mercredi.
Pour moi c'est journée "cinéma" le mercredi.
Si j'ai aimé le film je vous donnerai mon avis...
Le temps est toujours magnifique, c'est l'été en automne, si ça durait encore un peu j'en serais ravie.
la campagne présidentielle commence avec notre président plus sage et discret que jamais...
Nous attendons la naissance de l'enfant avec tous les français, dans une grande sérénité...enfin nous essayons d'être sereins....
la rentrée sociale sera un peu chaude, comme le temps dans le sud, quoique dans le nord aussi...
Voilà après mes quelques petites lignes qui vont faire rire Palou...je crois que mon blog l'amuse un peu...et ça me fait plaisir, je vous embrasse amicalement.
J'ai mis cette médaille et je partage son histoire avec vous.
je ne veux convertir personne bien sûr, juste un partage d'un petit cadeau qui m'a touchée.
je suis allée chercher sur le net ça et là l'histoire de cette médaille.
En 1830, lors d’apparitions rue du Bac à Paris, la Sainte Vierge donne la médaille à Ste Catherine Labouré et fait cette promesse :
– « Toutes les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces en la portant au cou. Les grâces seront abondantes pour les personnes qui la porteront avec confiance».
La Sainte Vierge est debout sur le globe terrestre.
Cela veut dire qu’Elle est non seulement notre Mère du Ciel mais aussi qu’Elle est la Reine de la Terre et de tout l’Univers.
Elle écrase sous son pied un serpent.
Le serpent représente le Diable qui essaye de faire du mal aux hommes et de les emmener en Enfer.
La Sainte Vierge est beaucoup plus puissante que le Diable et l’écrase facilement.
Elle protège tous ses enfants qui La prient avec confiance.
De Ses mains sortent des rayons de lumière.
Ces rayons représentent les grâces que la Sainte Vierge obtient aux personnes qui les Lui demandent.
Les grâces sont des aides que nous recevons gratuitement de Dieu et qui nous rendent Ses amis en nous faisant participer de Sa vie.
La date de 1830 est celle de l’apparition au cours de laquelle la Sainte Vierge a révélé la Médaille à sainte Catherine.
C’était le 27 novembre en fin d’après-midi.
Tout autour de la Médaille, on lit la phrase : « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».
C’est la courte prière que la Sainte Vierge Elle-même a voulu mettre sur sa Médaille et que l’on doit répéter souvent.
Le « M » surmonté d’une croix est l’initiale du nom de Marie, la Très Sainte Vierge, notre Mère du Ciel.
La croix, c’est la Croix de Jésus qui est mort pour nous ; au pied de la Croix, se trouve donc Marie qui souffre et nous aime en union complète avec Jésus.
Tout autour sont dessinées douze étoiles : c’est la couronne de la Sainte Vierge.
En effet, en tant que Reine du Ciel et de la Terre, la Sainte Vierge a une couronne de douze étoiles qui représentent son pouvoir sur toute la Création.
Tout ce qu’Elle demande au Bon Dieu, Elle l’obtient.
Côte à côte, il y a le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie.
Deux petites flammes s’en élèvent pour indiquer qu’ils brûlent d’amour pour nous.
Je viens vous souhaiter un très beau dimanche;
A Marseille le ciel est gris, un vrai ciel d'automne
Pourtant on avait envie que l'été prolonge son séjour chez nous, envie de mer et de ciel bleu.
Mais la météo nous promet de belles journées à venir alors comment ne pas la croire !
Une petite chanson?
Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent
Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
Nuage dans le ciel, s'étire, s'étire
Nuage dans le ciel, s'étire comme une aile
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
Châtaignes dans les bois, se fendent, se fendent
Châtaignes dans les bois, se fendent sous nos pas
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
Et ce chant dans mon coeur, murmure, murmure
Et ce chant dans mon coeur, murmure le bonheur
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
En partage pour vous toutes et tous qui passez sur mon blog, je vous offre cette corne d'abondance qu'une amie virtuelle m'a envoyé ce matin.
Je vais vous raconter à ma manière la légende de cette corne d'abondance.
Elle fut échangée contre la corne d'un taureau...voilà l'histoire résumée il est vrai !
En ce temps là le plus grand fleuve de Grèce se nommait "Acheloos".
Il était le fils de la divinité de la mer "Tethy" et de l'océan.
Il pouvait se métamorphoser en n'importe quelle forme de son choix.
Il tomba amoureux de la belle "Dejanire" fille de Dionysos et d' OEnée (c'est une autre légende)
Mais "Hercule" était aussi amoureux de cette belle déesse.
Dans un combat pour la belle, Hercule lui cassa une corne...Il avait pris l'apparence d'un taureau notre Acheloos !
Alors notre amoureux s'avoua vaincu;
Voulant récupérer sa corne afin de retrouver son intégrité, il offrit à Hercule une corne de la chèvre "Amalthée"
Cette corne était magique...
La chèvre "Amalthée avait jadis nourri "Zeus".
Zeus lui avait cassé cette corne quand il était enfant, mais pour se faire pardonner il lui donna le pouvoir d'abonder de fleurs et de fruits.
La corne d'abondance fut désormais symbole de richesse et de fécondité.
Alors tendez vos mains et ramassez l'or qu'elle vous distribue avec générosité.
je vous souhaite un merveilleux week-end avec beaucoup d'amour c'est cette abondance là que j'espère pour vous tous et pour moi-même, sans oublier une bonne santé.
Athènes, Londres, toutes les villes connaissent maintenant Ali-baba et Simbad le marin !
Les adultes et les enfants imaginent la vie à Damas, au Caire, à Bagdad comme dans les contes.
En Orient les mille et une nuits sont imprimées en arabe...
Le livre et ses personnages sont de retour chez eux.
Il y a très longtemps une maman, un marin, un conteur dans un campement, racontent des histoires entendues sur la route ou lues à la ville.
les mille et une nuits nous font visiter des villes magnifiques, Alep, Mossoul, Bassora, Sarmakand, Ispahan, La Mecque.
C'était l'époque du grand calife Haroun al Rachid;
Pour nous c'était l'époque de Charlemagne.
En ce temps là le calife est le chef d'un territoire qui va de l'Afrique à la Chine.
En 1950 en France nous rêvions sur toutes ces histoires.
En 2010, à Marseille il y a un lieu (Le préau des Accoules) où on sensibilise tous les enfants à l'art et au patrimoine et ils peuvent oubliant le bruit de la ville et de ses voitures écouter toutes ces belles histoires et voir Aladin frotter sa lampe magique.
J'ai visité cet endroit à l'occasion des journées du patrimoine et je partage quelques moments avec vous.
(Fin)
C’est par ses contes jamais terminés à l’aube que Shéhérazade réussit à se maintenir en vie face au roi Shâhriyâr qui la menace de mort.
Monsieur Antoine Galland, est un homme qui aime toutes les langues.
Il maîtrise le grec, le persan, le latin , l'arabe.
Il aime les livres et les gens de divers pays.
Il aime les voyages et visite la Grèce, l'Arménie, l'Iran, la Turquie, tous ces pays d'orient.
Les voyages commencent au début du XVIIIème siècle vers 1704 au temps de Louis XIV.
Antoine Galland ramène de ses voyages un vieux manuscrit (écrit à la main)
Les histoires étaient en arabe, il les traduit, il les rassemble, il en ajoute d'autres qu'il a écoutées.
Ce sont des histoires très vieilles qui datent peut être du moyen âge !
Il traduit et les réécrit, et pour cette époque où on ne voyageait pas beaucoup, un monde fabuleux s'ouvre pour tous.
Il y a s'échappant des pages, les parfums, les couleurs, les pierres précieuses, les richesses, les rois, les princesses, des caravanes de chameaux, des capitaines et des îles enchantées...quels plaisirs s'offrent à tous ces gens qui peuvent avoir accès à ce livre !
(à suivre)
Vois le soir qui descend calme et silencieux.
Septentrion, delta de soleils, dans les cieux
Écrit du nom divin la sombre majuscule ;
Vénus, pâle, éblouit le blême crépuscule ;
Traînant quelque branchage obscur et convulsif,
Le bûcheron convoite en son esprit pensif
La marmite chauffant au feu son large ventre,
Rit, et presse le pas ; l'oiseau dort, le boeuf rentre,
Les ânes chevelus passent portant leurs bâts ;
Puis tout bruit cesse aux champs, et l'on entend tout bas
Jaser la folle avoine et le pied-d'alouette.
Tandis que l'horizon se change en silhouette
Et que les halliers noirs au souffle de la nuit
Tressaillent, par endroits l'eau dans l'ombre reluit,
Et les blancs nénuphars, fleurs où vivent des fées,
Les bleus myosotis, les iris, les nymphées,
Penchés et frissonnants, mirent leurs sombres yeux
Dans de vagues miroirs, clairs et mystérieux.
Bonne nuit à vous tous
A demain mes amis
Pour vous ces quelques vers
Afin que nous nous endormions bercés par Victor Hugo
De ce monde balancé, où pèse le doute
En proie à l'ivresse de ton rêve traqué
L'appel immuable tourmenta ta route
Près des lointains, ta vie s'est couchée.
Cela fait longtemps déjà que tu t'es enfui
Les anges du Néant chantent sur l'éolienne
Le délire fumant de ton éphémère vie
Sans drain, dans le prix du souvenir et de la peine.