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Vendredi 27 Janvier 2012



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La mondialisation
Tout le monde en parle ! 


C'est un sujet qui revient dans beaucoup de discours.
Sommes-nous pour ou contre?
Mais savons-nous ce que c'est ?
Je me suis penchée sur la question...avec modestie bien sûr , je ne suis pas économiste, j'ai déjà du mal à être économe dans mon budget de tous les jours !
La mondialisation c'est mon café, que je bois tous les matins et qui vient de Colombie ou d'Argentine.
Avant d'arriver chez moi il a fait pas mal de kilomètres !
Les oranges qui viennent d'Israël.
L'essence de l'Arabie Saoudite, les chaussures d'Italie et n'oublions pas mon ordinateur chéri dont les composants arrivent de toute la planète !
des ouvriers asiatiques, des ouvriers africains travaillent pour nous.

C'est ça l'économie mondiale, ce mélange de capitaux, de produits et d'humains qui interfèrent...
Il n'y a plus d'obstacles par les distances, tout va et vient à toute vitesse.

Les capitaux aussi interfèrent...nous la classe dite "moyenne" nous mettons nos pauvres euros pour acheter ce dont on a besoin...et contribuons ainsi à la mondialisation...
Maintenant que nous savons...nous sommes sauvés ! De quoi direz-vous ? de rien bien sûr...
Le pire c'est quand il faudra voter...si vous avez une idée, je serais heureuse de la connaitre car moi , alors là, je n'en ai aucune !
je vous embrasse amicalement.


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> Commentaire(1) 
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Mardi 15 Novembre 2011

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Bonne nuit
Pour vous quelques mots... 


Le petit poème du soir
Pour vous souhaiter une douce nuit
Elle sera pleine de rêves
Loin de toute insomnie
Bientôt le matin se lève
Car il est près de minuit.
Poème sans queue ni tête
Puisqu'il est de votre amie
Qui est loin d'être poète
Mais s'amuse avec les mots
Qui sortent droits de sa tête
Pour remplacez vos soucis
Par des idées farfelues
Qui vous feront vous moquer
Bien gentiment de ma poésie
Tantôt vers et tantôt prose.
Avec le sable du ciel
Et mon amitié j'arrose
Doucement votre sommeil.


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> Commentaire(3) 
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Samedi 12 Novembre 2011

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L'amitié
Zoé et Marylou 



Une simple amitié

Sais-tu ce que c'est une simple amitié

Une simple amitié vraie...


Elle arrive sans bruit, tu ne l'as pas cherchée

Et, à ton insu, elle s'installe

Tout doucement comme un sourire.


Tu la regardes agréablement surprise...

Mais tu ne sais pas qui elle est.

Puis, peu à peu, tu vois naître une complicité,

Une envie de partager,

Une envie d'apprécier une beauté cachée.


Une amitié simple est sincère

Est un mystère

Qui dans le secret des coeurs

Est une source de bonheur


Zoé



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> Commentaire(4) 
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Dimanche 04 Septembre 2011

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Vagabondage
A partir de l'alphabet 


Petite histoire un dimanche de pluie...
J'espère vous amuser un peu sans aucune prétention littéraire...juste pour rire...
A...Avignon : 18 Juin 2011. Le jour se lève sur la ville. Assise dans un petit café, je regarde la serveuse.
B...Bien élégante avec sa robe virevoltante. je commande un café, elle a l'air de danser !
C...C'est un moment magique, nous sommes seules toutes les deux. Pourquoi cet endroit est-il vide ?
D...Dans son costume noir, un homme au loin se dirige vers les remparts de la cité. Qui est-il ?
E...Enfin un peu de suspense dans ce cadre si simple où rien ne se passe. Cet homme que fait-il ?
F...Fortement intriguée je le regarde s'éloigner de ma vue et je l'imagine rejoindre une dame en blanc.
G...Grande erreur de ma part. Il revient ! Quelle histoire! il va s'asseoir, boire tout seul ou attendre ?
H...Heures qui passent, personne ne vient. Il se lève, je le sens triste. Une ritournelle me poursuit.
I...Indifférent il repart, son verre est à moitié plein. Il faut que j'arrête de penser à Lui.
J...J'ai d'autres chats à fouetter. Après mon café je rejoindrai mes amies car je m'ennuie ici.
K...Kamikase, le mendiant qui surgit de nulle part. Il va tomber, il ne regarde pas où il met ses pieds.
L...Longue a été cette matinée que j'imaginais si belle, les promeneurs arrivent ils ont tous l'air las !
M...Mais je ne vais penser qu'à moi...et cette serveuse qui se la joue danseuse...elle m'agace.
N...Nous nous regardons; qu'attend-elle de moi? Elle doit me prendre pour une statue. Je ne bouge pas.
O...Outre son déguisement, je la trouve bizarre. Elle est là, debout, plantée devant moi. Que veut-elle ?
P...Peut être que je parte, afin qu'elle puisse se reposer. Se reposer? Elle ne bouge plus.
Q...Qu'attend-elle ? Que je lui déroule le tapis rouge comme à Cannes pour qu'elle puisse danser ?
R...Roman que tout ça. Cette pauvre fille va retrouver sa famille après ses heures de travail.
S...Soudain, un chien se précipite sur elle , elle fait un bond en avant. L'animal voulait juste un câlin.
T...Toute émue elle s'assied à ma table. On entend les gémissements du chien qui se calme.
V...Vers cet animal vont toutes mes pensées. Pourquoi est-il seul ? est-il abandonné , où sont ses maîtres ?
W...Wagon rouge, wagon bleu, cette comptine me tourne dans la tête je divague. Pourquoi ces pensées ?
X...Xavier, mon mari est parti sur la mer, je dois évacuer ma tristesse en pensant à tout autre chose.
Y...Yvette ! Tiens c'est son prénom à ma serveuse; son patron l'appelle, il n'a pas l'air content.
Z...Zonzon : Qu'est-ce encore que ce mot qui passe dans ma tête ? je crois que je suis mûre pour la psychiatrie !

Pour conclure ...si je prenais ce chien ? Il n'est à personne ! il me tiendrait compagnie.
C'est décidé ! s'il me suit je rentre chez moi avec lui, je lui achèterai un manteau kaki...je me lève...le chien se lève aussi, je ne devrais pas le laisser me suivre, il est peut être perdu !
Je suis fatiguée, je le garde? que dois-je faire ?
Dans ma tête les idées se bousculent !
Et puis tant pis le chien c'est la providence qui me l'envoie, je le garde, j'ai un but enfin :
Je vais m'occuper de MON chien

Petite histoire sans queue ni tête de Marylou C.M.

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Lundi 14 Mars 2011

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Lettre à Dieu
La mer méditerranée écrit 


La mer méditerranée à Dieu

Cher Dieu

je suis la mer méditerranée.
Ma prière coule vers le ciel pour te demander d'aider les hommes.
J'ai parlé avec les gros nuages noirs qui nagent sous ta voute céleste et appris que sur la terre, des inondations se préparaient afin d'anéantir la race humaine.
En effet tout devient sec sur ta terre, les hommes utilisent l'eau sans penser que cette source que tu as crée pourrait se tarir.
Je voudrais tant que tu permettes à un homme, que tu choisirais comme tu l'as déjà fait, de construire une arche où un échantillon de chaque espèce sera préservé.
je serai la gardienne de cette arche et mes vagues se feront douceur afin d'entourer de bonté et de douceur les élus de ton coeur.
Je demanderai aux nuages d'attendre la fin de la création de ce navire où seront préservés ceux que tu auras choisis.

Quand mon voeu sera exaucé, je conduirai de remous en remous ce bateau de l'autre côté de la terre, sur une île qui aura été préservée.
Ecoute ma prière, si tu permets que la pluie, le tonnerre, les éclairs suppriment toute vie, je suis impuissante devant ta volonté.
La terre va être inondée et seule je serai épargnée ce jour-là.
Tout va disparaître.
Les nuages deviendront de plus en plus menaçants et déverseront des tonnes d'eau.

Je suis seule à pouvoir sauver quelques personnes et quelques animaux.
Ces "élus" recommenceront, je l'espère, à semer et à récolter afin que la terre redevienne l'éden que tu avais choisi pour les hommes.
Merci , cher Dieu, d'étudier avec indulgence ma requête.

La mer méditerranée aidée par M.Costa-Migard


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Lundi 07 Mars 2011

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Pour illustrer ma nouvelle
Pour Sabine..... 



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Dimanche 06 Mars 2011

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Moi Boris
L'autisme 


Je m'appelle Boris, j'ai douze ans et je suis un enfant autiste.
Je suis seul, j'ai toujours été seul, vivant dans cette solitude imposée comme un étau.
Imposée? Par qui? Par quoi?
Je n'ai pas de réponse, imposée"point".

Je les regarde autour de moi, s'agiter en vain, esseyer de me toucher, de m'embrasser, de me prendre dans leurs bras.

Ils ne comprendront donc jamais que je ne veux que le silence, la tranquillité, cette quiétude interne qui me repose de leurs cris, de leurs envies, de leur amour pour moi !

Leur amour ! Il me fatigue. Je ne veux pas aimer, je ne veux pas être aimé, je veux la paix, dans ma chambre, dans mon lit, sous ma couverture.

Je n'ai besoin de rien, je désire être seul avec moi.
Je suis mon ami, je suis mon frère, je suis moi, moi Boris.


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Le prisonnier
Il était une fois... 

J'ai vu le jour dans un petit village corse le 1er mai 1906.
Pour mes parents, ce fut le plus beau jour de leur longue vie.
Ma famille possédait des champs, des bois, une scierie où travaillaient quelques jeunes gens du village.
Mon père était respecté de tous et écouté avec attention.
Mon enfance se passa entre famille et école du village, dans une atmosphère ouatée et aimante.
J'étais un gamin plutôt charmant, brun avec de grands yeux verts, héritage de ma grand'mère paternelle.
Je grandis, dû quitter mon village pour le collège et le lycée d'Ajaccio où hébergé par des tantes pendant la semaine, je regagnais mon village natal le vendredi soir.
J'étais un "bon fils". Des amies de ma mère envisageaient déjà pour moi un mariage serein avec une douce jeune fille qui me fixerait non loin d'eux.
Les commentaires allant bon train, je fus tour à tour, médecin, avocat, patron de scierie, instituteur du village...
L'essentiel étant que je reste en Corse. Le continent était loin et il était impossible de m'imaginer quittant cette grande famille de "Guitera".
J'étais un très bon élève et il fallut envisager de m'envoyer continuer mes études à Marseille.

Je me penche à nouveau sur ce passé où mon coeur et mon âme étaient plein d'espérance.
En moi résonnent des cris de joie, des Noëls magiques, des veillées auprès d'une grande cheminée où tout était calme et douceur.
Et maintenant ? Que suis-je devenu? mon âme est-elle si noire qu'elle ne puisse plus avoir aucun espoir ?
Quand je pense à ma mère, un étau serre ce coeur que je ne reconnais plus.
Comment ai-je pu changer en si peu de temps? Je crois que je ne pensais plus, je me laissais aller à l'instant, aux plaisirs du moment; je n'avais plus de réaction, je subissais bêtement les réactions en chaîne entrainé dans un tourbillon factice.
Je suis faible, un grand faible, moi qui me pensais fort, je croyais être le maître de mon destin...je n'étais que le serviteur d'un corps illusionné par une vie facile; Il me fallait de l'argent, toujours plus d'argent pour paraître.
Je suis devenu froid, calculateur, violent quand je le jugeais nécessaire pour assouvir mes envies sans limites.
Et pourquoi ? Pour finir ici devant cette grille, rongé par le remords, épuisé par l'angoisse, révolté par le mal fait à mes parents agés et qui avaient une confiance totale en mes qualités morales; je ne pouvais plus rien leur dire, j'étais un grand menteur, j'avais inventé une histoire de voyage et ils attendaient mon retour.
Dans le village le silence (l'omerta, comme on dit chez nous) était de rigueur, personne ne parlait, ils étaient protégés.
Quelle honte ! Ce n'est pas moi qui les protégeaient à la fin de leur vie, mais tout un village qui les entourait de toute sa force.
Pour protéger mes parents, le village de Guitéra, était devenu un village de menteurs par omission!
Plus je creusais ma mémoire, plus ce déshonneur me rendait fou.
Sortirais-je un jour de ce désordre ? reverrais-je mes parents vivants ? Toutes ces questions se bousculent dans ma tête et je pleure, je pleure sur ces années perdues.
Pourtant tout au fond de moi-même, je retrouve cet enfant innocent qui se réveillera et effacera par une nouvelle vie sans taches ces années de malheur. En sera-t-il capable ? Sera-t-il assez fort ?
Toutes ces questions sont en moi, pour l'instant sans réponse.
je me sens coupé en deux, écartelé par ces pensées qui me hantent nuit et jour.

Ces pensées me hantent, il est vrai que cet endroit ne porte pas à la rêverie!
Ici tout est gris, tout est triste, même mes livres sont poussiéreux. Et ces barreaux, je les hais.
Ils sont le remord, les regrets, tout ce qui est noir se reflète sur le fer rouillé.
je regarde tristement cette misérable pièce à vivre; je n'ai nulle envie qu'elle soit moins triste, elle est assortie à mes idées,
à mon état d'âme.
La petite fenêtre donne sur une cour, où des hommes vont et viennent l'air las, habillés de bleu, ils marchent comme des ombres,
sans but, ils errent dans un espace réduit.
Un arbre à moitié dénudé, sec, sans grâce essaie de vivre dans ce décor; Pas le moindre cri d'oiseau, ils sont plus loin
les oiseaux dans mon pays où le ciel est bleu, où le soleil brille, où ils peuvent chanter.
Mes pensées m'emmènent dans mon petit village, la cellule s'efface, je ne peux chanter comme cet artiste corse
"je t'attends petit moineau" il ne viendra pas; alors je vais le rejoindre dans ce lieu plein de gaité, je vois la maison aux volets bleus
ouverts sur le jardin si fleuri au printemps, avec sa table ronde, son parasol coloré, les rosiers de mon père, les fleurs,
la vie douce et légère.
Quand reverrai-je ma chambre, mes dessins sur le mur, mon lit toujours prêt à m'accueillir ?
Vais-je vivre ici, dans ce lieu triste et solitaire avec ces bruits de pas, ces bruits de clefs dans le couloir ?
La porte grinçante laisse passer ce repas insipide, ni odeur, ni couleur, ni saveur.
Tout est uniforme, le plateau usé, l'assiette en bois, une timbale grise, laide, en fer m'offre une eau trouble.
Pourquoi suis-je là ? je veux fermer les yeux et voir la nappe à fleurs, la fine porcelaine, le bouquet sur la petite table,
le buffet tant et tant ciré, le pétrin en noyer d'où sortent des effluves de pain chaud et de gâteaux faits par ma mère;
mais je ne peux garder ces images...elles s'échappent, fuient, disparaissent et me laissent vide dans une pièce sombre,
dans un endroit que je déteste, je veux partir, je ne veux plus rien voir, je veux de la joie, de la vie et ici c'est la mort.
Quatre murs, un lit bas, une chaise à barreaux, ils aiment les barreaux, il y en a de partout, des grands, des moyens,
des petits, des noirs, des gris, des jaunes ! oh ! pas des jaunes "bouton d'or" non ce jaune sans éclat, usé, presque gris...
oui tout est gris...et moi aussi je suis gris.

Ce jour là j'étais tranquillement assis dans mon bureau, quand "Elle" est entrée.
Je n'avais jamais vu une femme aussi belle, longue, fine, avec des yeux si doux, si bleus.
Son regard me caressait et j'imaginais déjà les moments délicieux que je passerais avec elle si elle pouvait être mienne.
Je considérais cette rencontre comme une bénédiction, un cadeau du destin.
Je me voyais à son bras, à l'église, mes parents heureux et fiers le jour de mon mariage.
Ma vie commençait aujourd'hui; il n'y avait plus de passé, juste un avenir qui me brûlait de mille feux.
Après quelques papiers que je signai dans un état second, je l'invitai au restaurant.
La vie commença comme un feu d'artifice qui se transforma très vite en cauchemar.
Eléonore devînt ma compagne et dès la première semaine je dépensais pour la satisfaire, sans compter, laz couvrant de bijoux, de fleurs, de cadeaux de toutes sortes.
Pour elle rien n'était trop beau !
je ne lui refusais rien et quelques mois plus tard je commençai à manquer sérieusement d'argent.
Son caractère changeait et je voulais à tout prix retrouver celle que j'aimais contre toute raison.
Je voulais à nouveau la voir sourire, lui entendre dire des mots d'amour, la voir s'émerveiller devant une nouvelle fourrure, un nouveau bijou, une voiture de luxe.
Pour un sourire d' Eléonore j'étais prêt à tout perdre, à me damner, mais en avais-je conscience ?
Je me mis à fréquenter des personnes peu recommandables mais qui me promirent la fortune si j'acceptais leurs propositions.
Mon calvaire commença, je falsifiai les comptes de l'entreprise qui m'employait afin de récupérer le plus d'argent possible, mais ce n'était jamais assez, ce fut l'escalade vers un anéantissement total.
Eléonore s'éloignait, je la sentais distante, ailleurs, elle m'échappait malgré tous les efforts fournis pour la garder.
Le jour où tout fut découvert, elle n'était plus là et la prison m'offrit le repos.

Le jour tant attendu arriva enfin !
Ce jour là était plein de soleil; pourtant la pluie tombait, une pluie triste et fine...mais mon coeur était joyeux, j'allais vivre enfin normalement.
Tout était en place pour ma sortie de l'enfer.
Le paradis c'était la voiture de mon cousin qui venait me chercher et pour qui j'éprouvais une grande affection.
Je quittai la prison persuadé malgré ce que j'avais vécut comme jours sombres , que la lumière et le soleil inonderait ma vie désormais.
Je décidais de quitter Marseille définitivement , je ne pensais plus à mon poste d'ingénieur, je voulais me retirer dans mon village afin de me ressourcer entre parents et amis.
Je pourrais réfléchir et repartir dans une direction nouvelle. Tout me paraissait facile .
Dans le jardin de mes ancêtres, je pourrais me recueillir et organiser mon avenir.
Le gong sonna, la porte s'ouvrit la pluie me caressait le visage; elle disait : tu es libre, tu es aimé, tu es attendu.
La voiture était devant la prison, je m'avançai et pris place à côté du conducteur; je ne dis rien, lui non plus.
Nous partîmes vers le port où le bateau attendait.
C'était l'heure de la délivrance. A bord je m'effondrai dans les bras de mon cousin, je pus parler enfin et dire "merci".
Partir c'est mourir un peu pensais-je. Mais pour moi, partir c'était renaître, c'était vivre à nouveau et oublier le passé.
L'avenir serait celui que je ferai, je regagnerai la confiance de ceux qui m'aiment, je pourrai à nouveau sourire, être heureux et digne..
Je cultiverai la terre, essayant de regagner mon honneur perdu. Je suivrai le chemin pavé de pierres blanches que je n'aurais jamais dû quitter .
Au petit matin, nous arrivons dans le port d'Ajaccio, là commence ma nouvelle vie.
Fin


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