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Le parachutiste |
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On m'a raconté un histoire qui s'est passée au tout début du siècle ( je parle du 20ème ).
Un homme du village , qui avait dû entendre parler de Léonard de Vinci et de Icare, avait décidé d'essayer de voler .
Après avoir bien réfléchi (du moins , je le suppose ), il a pris un parapluie, un grand parapluie de berger .Il a accroché autour du parapluie , des tas de chiffons pour l'agrandir un peu et lui donner un peu plus de prise au vent .
Il a grimpé sur le troisième étage du clocher , et ,malgré les protestations de ses amis qui voulaient le dissuader d'accomplir cette folie, il s'est lancé .
Accroché à son parapluie, il est descendu comme un sac de patates et s'est écrasé sur la route.
Le Bon Dieu , veillait sans doute sur lui : il s'est juste cassé une jambe et fait quelques bosses .
Il paraît qu'il n'a plus recommencé . On peut le comprendre .
C'est Dominique Colombani qui m'a transmis cette histoire qu'un vieux du village lui a racontée | | > Commentaire(1) | |
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Récit d'un amour .. |
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On peut ,ne pas être pratais ou corse de naissance et aimer le village autant, sinon plus
qu'un vrai pratais .
Voici un texte qui vient du coeur :
AOUT 1964: MON DESTIN !
Aoùt 1964...mes parents, mes quatre soeurs et moi, embarquons à Marseille
sur le Sampiero Corso, via la Corse et plus particulièrement un petit village
sans prétention, mais O combien important pour la suite de ma vie...
Après une traversée agitée, nous arrivons sans encombres au port de Bastia. Je
débarque enfin sur cette ile dont je ne sais rien...Bastia m'apparait alors, une ville
comme une autre...Je viens de Toulon, donc le changement n'est pas probant pour moi, du haut de mes onze ans et demi!!!..
Mathieu nous attend dans sa PANHARD grise.Nous formons une famille nombreuse et la Versaille de Papa se révèle trop juste pour une telle smala!!
Le trajet me parait interminable... de virage en virage...Puis, au détour d'un dernier, Mathieu nous montre du doigt, la haut sur la colline, un clocher et son église, entourés de quelques maisons et nous dit:"le village, la haut, c'est Prato!" Merveilleux village blotti sur le flanc de la colline, tel un oisillon bien au chaud au fond de son nid!
Ravie et rassurée d'arriver à bon port, je dois avouer que la vision du village, telle une citadelle me procure alors une sensation de bonheur...
L'arrivée sur la place de la fontaine reste inoubliable...papa, son chapeau blanc de cow-boy, l'appareil photo autour du cou, attifé d'un short blanc et d'un chemisier tout aussi éclatant, sandales aux pieds, semble débarquer d'un autre monde...Quant à ses filles, en short et débardeur, font l'effet d'une bombe!
Les jours qui suivirent cette arrivée se révèlent délicieux... A douze ans moins trois mois, je fais partie d'une bande! Une équipe adorable dont chaque prénom résonne encore dans ma tête: Tony, Marie, Toussaint, Georgette, Mado, Dominique, Jeannot,Sophie, Nicolas et encore Annie, Noël, Lulette...et aussi Jean-Pierre.
Chaque rassemblement me procure d'intenses émotions.
Le soir, sur la place de la fontaine, les soirées animées de chants et de sons des guitares, à Prato Soprano nos gourmandes soirées crèpes avec l'équipe des grands dont tu faisais partie, Francine, me transportent de plaisir... Dans la journée, nos kilomètres de marche sur la route de Castiglione, pour simplement se baigner dans l'eau fraiche de la rivière,à l'Ancinu ou Terronia, ne nous lassent jamais...
Le 15 aout, passé chez toi Sophie dans ta belle maison au balcon de "Roméo et Juliette" et les soirées chez les Colombani durant lesquelles, j'apprends à danser le slow langoureux et le rock endiablé, accompagnés des douces voix de Elwis Presley, Adamo, Eva ou Bobby Solo...
Nos escapades à la tour se révèlent être propices aux réflexions et assis sur le rebord en pierre de la fenêtre, nous refaisons le monde...Que j'aime lorsque mon amoureux me prend tendrement par le cou ou par la taille lors de nos ballades, mes douze ans ne sont pas encore effectifs, mais ce plaisir resta longtemps gravé dans ma mémoire et dans mon coeur...Comment oublier les matinées au lavoir, lorsque je savonne, tape, tords et rince le linge que maman me confie!
Je découvre alors, sans le savoir, la nature, les choses vraies et simples de la vie, le sentiment amoureux et surtout la signification du mot LIBERTE.
Village, O mon village! Sans y être née, je t'aime comme étant mien! Tes sources, tes chemins, tes bassins, tes rochers ne me sont plus inconnus...Combien de fois mes chewing-gums formèrent sur ces dits rochers les initiales de mon prénom et de mon nom, mèlées à celles de mon amoureux, au petit et grand fauteuil, sur la route du col...Platanes, O pauvres platanes de la place, combien d'entailles vous ai-je infligées avec mon petit couteau?. Coeurs et initiales incrustés dans votre tronc confirmèrent innocence, réverie et poesie que j'ai toujours gardés au fond de moi.
Georgette, je t'entends encore m'appeller de Casanova où ta voix me parvenait jusqu'à chez Liline et Dominique, nos adorables hotes, car nous communiquions de maison en maison...
Le retour sur le continent me parut cruel et injuste...Combien de larmes ai-je versées du haut du pont du bateau, en agitant ma main en guise d'au revoir vers ceux que je laissais...Je fis alors un voeux, celui de venir vivre un jour à Prato afin de retrouver chaque jour, bassins, sources, chemins, rivières, amitiés,atmosphère, liberté, maquis embaumé de ses subtils parfums, chants et guitares...
Aujourd'hui,d'autres affinités sont nées, d'autres amitiés se sont dessinées, mais les mêmes émotions ressurgissent chaque seconde qui passe, les mêmes poésies me reviennent en mémoire.
Malgré certains jours difficiles , j'aime exister dans ce village qui a bercé ma vie depuis mon adolescence...Merci à vous amis fidèles pour votre réconfort lorsque mon coeur est lourd, mais aussi pour tous ces moments de délires, ces crises de fou-rire et ce partage de bonne humeur...Village, tu m'apportes autant de bonheur à chaque saison qui passe.!!
Mon voeu exaucé, mon rève réalisé, mon destin ne peut que se poursuivre au dessus de la vallée, face au San Pedrone...Ai-je d'autres sentiments bien ancrés au fond de mon coeur?...peut-être, mais cela est déjà une autre histoire...!!
DOMI
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un indice |
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Vu le nombre élevé de réponses, je vais vous donner un indice:
cette énigme a un rapport très proche d'une aire de battage du blé;
Dany Genin et Nicole Rolles
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Veneranda |
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Qui se souvient de Vénéranda? c'était une très vieille femme (du moins dans mon souvenir); elle vivait très chichement du produit de son travail: jardin et bêtes ; elle habitait la maison dans la stretta (maintenant c'est Laurence ,la fille de Gabrielle, qui habite là);
elle rentrait souvent avec son fagot de bois sur la tête, car elle faisait sa cuisine au feu de bois.
Quand il y a eu de grandes chutes de neige en 1934( près de deux mètres!), elle essayait de raconter , en français, ces évènements:
-" Vous savez," racontait-elle, il y avait des "jambons gros comme ça, qui tombaient des arbres!!"(il faut savoir qu'en langue corse, pour désigner des grosses branches ,on dit :"'ghjamboni"(prononcez: "dianboni"); donc pour elle , la traduction , c'était "jambon"!!
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le passé |
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Cet anneau servait à attacher les animaux: l'âne , la chèvre....Il en reste encore quelques-uns ,sur les murs du village
La maison Mariotti: Il ne manque que Toussaint, assis près de sa table ....encore une maison fermée en hiver ...
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un écrit |
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ce texte est écrit au dos d'une vieille carte postale de Prato : il date de 1951; nous ne savons pas qui l'a écrit.Si quelqu'un a une idée .......
C'est une personne qui part en Algérie (elle doit habiter là-bas )
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