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Mercredi 28 Novembre 2007 |
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Tahiti |
Faites comme Gérard: envoyez-moi vos souvenirs du village | FOLKLORE PRATAIS
Avant de connaître le confort de l’eau courante à domicile, chaque famille prataise devait faire ses provisions d’eau quotidiennes aux fontaines du village, ce qui donnait lieu parfois à des scènes mémorables.
Ces rencontres avec les voisins étaient l’occasion d’apprendre les dernières nouvelles qui allaient de la naissance d’un veau durant la nuit, aux oreillons du petit dernier de la famille, en passant par le mariage de la nièce du frère du cousin du continent ……
Il y en avait même (suivez mon regard) qui profitaient de l’attente forcée et prolongée du remplissage, pour ingurgiter assis sur le bord du bassin, un formidable casse croûte « maison », avec pain de campagne et brizuttu, dont le goût et le parfum de l’authenticité sont encore dans leur mémoire.
Mais le clou du spectacle c’était quand on rencontrait Tiaré, la tahitienne du village, la femme de Victor. Tiaré était une femme sympathique et pittoresque, qui partageait avec son mari … (comment dire ?) …une attirance pour le « houblon ». Si on en jugeait par la quantité de canettes qui étaient venues mourir dans la poubelle communale certains jours, ils devaient penser tous les deux que cette « descente » là, était aussi un sport olympique et qu’il y avait un record à battre. Aussi, par mimétisme peut être, ce brave Victor avait le même tour de taille que le tonneau qui figurait sur l’étiquette des bouteilles.
Dans ses bons jours, donc, Tiaré chantait des airs de son pays pendant que son bidon d’eau se remplissait, et, prise dans son élan, elle pouvait aussi esquisser quelques pas de danse. Après Radio Prato pour les nouvelles, on avait Tahiti TV en couleur et en direct ! Mais la scène ne s’arrêtait pas là car notre vahiné locale était « bâtie » comme une armoire normande, et du chant tahitien on passait ensuite au numéro d’haltérophilie. Lorsque son bidon était plein (50 litres, s’il vous plait), elle le chargeait sur son épaule avec une facilité qui rendait tout le monde admiratif, et elle prenait le chemin du retour en chantonnant, son bidon sur l’épaule.
Elle disait en riant que chanter et danser étaient le secret de sa forme, mais on n’a jamais su si son élixir bienfaiteur était le lait de coco de son atoll natal ……ou la bière d’Alsace.
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Les conscrits |
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Les "conscrits qui partaient pour le service militaire, quittaient bien souvent leur village pour la première fois: ils laissaient leur famille, et leur bien -aimée, pour plusieurs années§
Aussi, ils composaient des chants tristes et plein de regrets , à cette occasion.
( le célèbre et traditionnel ;Quandu sero per Corti par exemple).
Les jeunes filles composaient des "lamenti", chants de lamentations et parfois de colère contre le sort ou le gouvernement qui leur prenait leur bien-aimé!!
Ceux-ci étaient accompagnés au port par presque tout le village quand ils partaient sur le continent.
Ceux qui étaient de la même "classe"(d'âge) partaient ensemble et cela créaient des liens qui souvent donnaient lieu à la naissance d'une amitié qui pouvait durer toute la vie! | | > Commentaire(2) | |
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une photo 1957 |
Baptême de Monique Mariani; sur cette photo, il y a François et Simone Fratacci (parrain et marraine) Emile avec Monique aux bras, Alexandre et Adèle Colonna | | | > Commentaire(0) | |
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Mercredi 21 Novembre 2007 |
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la neige |
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L'aute jour nous avons eu de la neige : environ 20 cm; il en est tombée plus à Ponte-Leccia et à ponte-Novu: il y avait des voitures en travers, des camions à l'envers....
Le chasse_neige n'est pas passé: il devait être débordé!!
Mais heureusement , il n'y a pratiquement pas eu de verglas
Ce matin , deux michelines se sont rélescopées à Barchetta: une vingtaine de blessés: il faut le faire quand même; il en passe 4 par jour!!!
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Hyps |
| ET NOUS ALORS …… ?
Bonjour à tous, je me présente, je m’appelle Hyphum de la Mauketh. Oui, je sais, çà surprend un nom pareil, mais que voulez vous chez nous aussi il y a des aristos ! Mes amis m’appellent Hyps, je suis un épagneul breton, et j’ai 7 ans.
J’aurais préféré évidemment être un épagneul corse, mais « on ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille » comme chante Maxime Le fox terrier … (on vous l’a déjà faite …bon d’accord !).
Je connais bien Prato car j’y suis allé quelques fois avec mon maître. J’ai A…DO…RE ! La dernière fois je me suis fait une copine… une femelle pointer très jolie, très sympa, qui s’appelait Joss. Quel souvenir ! Vous n’allez pas me croire, mais un jour...... non, ce sera pour une autre fois ...... soyons sérieux !
C’est vrai j’adore Prato mais, pour être franc, il y a une chose qui ne va pas : c’est la chasse. Il faudrait faire quelque chose du coté de Prato soprano pour repeupler ces endroits magnifiques. Pour les Pratais d’abord bien entendu, mais aussi pour que nous, vacanciers canins, nous puissions nous amuser pendant notre séjour… non ? Vous êtes marrants vous les humains … vous avez le bal du 14 juillet, le bal du 15 août, les concours de boules, les soirées sacrées soulées … (non…comment dites vous déjà …ah oui !) « sucrées salées » et j’en passe, …
mais nous, qu’est ce que nous pouvons faire quand nous venons à Prato, après avoir arrosé tous les arbres du hameau…?? Vous me voyez dansant le tango avec Versa (puisque Joss n’est plus là) devant chez Jacky, avec un friand dans la gueule ? C’est vrai quoi … la chasse au sanglier c’est pas mon truc, alors je veux bien me mettre à l’arrêt sur un âne, une vache ou un cheval, …mais pour les faire voler ceux là … !
Par contre ce blog : FOR…MI…DABLE !
Avec des copains informatichiens (bof) nous en avions créé un que nous avions appelé « dog-matic.bar » mais çà n’a pas marché … à cause du nom peut être ?? Alors je vais participer à vos échanges sur celui ci que je trouve super sympa. Merci Francine ! (Si je rencontre Kali je lui dis que tu l’attends et qu’elle doit rentrer … compte sur moi !) | | > Commentaire(2) | |
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Vendredi 16 Novembre 2007 |
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la neige |
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Aujourd'hui, nous sommes sous la neige: à l'heure où j'écris, il y en a à peu près quinze cetimètres ; il est très difficile de monter au village: il faut les chaînes;
Le plus étrange, c'est qu'il y en a plus à Ponte-leccia que chez nous!!
Cela me rappelle une histoire: il y a quelques années quand nous étions enseignantes à Ponte-Leccia , Marie-Anne et moi, nous étions parties sous la neige . malgré les pneus neige, la voiture de Marie-Anne dérapait ; à l'époque, il n'y avait pas de barrières: c'était vers l'ancienne bergerie de Jean-Paul: la voiture glissait vers le précipice: Marie-Anne disait:
-"Ouh! Francine!ouh! Francine!! "
moi, cramponnée à mon siège , je disais:
-" Ouh! lala! ouh! lala!!"
et finalement la voiture a consenti à se diriger vers le fossé; sur ces entrefaites, Carlos , inquiet était parti derrière nous: arrivé à notre hauteur, sa voiture va aussi dans le ravin et s'appuie en douceur sur la nôtre !
Juste derrière lui arrive Dédé et Marie-Jo qui partaient : leur voiture , incontôlable vient se mettre derrière la voiture de Carlos!!
Nous étions tous là en train d'essayer de trouver une solution: voilà Roger Lebrun qui arrive : lui n'est pas allé dans le fossé mais il s'est arrêté pour essayer de nous aider: il n'a plus réussi à avancer!!
Au bout d'un moment voilà Toussaint le docteur qui arrive avec le 4X4: il a tiré toutes les voitures , une après l'autre et nous a tous remis sur la route!!
Tout cela dans un ambiance joyeuse, puisqu'il n'y avait pas eu de mal.
Finalement , nous avons décidé de nous réunir tous le soir même pour faire une "pulendada"! (repas avec des tranches de farine de châtaignes cuite), du figatellu , du brocciu et du bon vin! | | > Commentaire(2) | |
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photo ancienne,Famille Colonna |
sur cette photo
Alexandre et Adèle Colonna ; avec le violon Ange-Félix Colonna Benoîte Colombani/Filippi, Françoise Colonna/ Fratacci
Au 2ième rang: Toussaint Colombani , Marfise Colonna/colombani et Solange Colonna/Pinelli? | | | > Commentaire(3) | |
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le 11 novembre |
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Hier, Jean-Pierre a déposé une gerbe aux monuments aux morts: nous n'étions que huit!!
Pauvres poilus!! ils sombrent dans l'oubli!!
Il y aura peut-être une photo demain ;
Quand j'allais au collège de Moltifao, le 11 novembre , nous allions chez les gens du village ; ils nous donnaient des noix, des noisettes des gâteaux : c'était la Saint-Martin ; je ne sais pas si cela existe encore .
Mais au village, ici cela ne se faisait pas | | > Commentaire(2) | |
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