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N°149 - Février 2012
N°149 - Février 2012
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Par Joseph-Guy Poletti

 
 

Les lumières de la ville

 
 

- L'année 2012 commence par une bonne nouvelle ; et elles sont si rares que nous aurions tort de bouder notre plaisir. Jamais la Corse n'a été aussi peuplée. Elle vient en effet de franchir le cap des 300 000 habitants. Il faut remonter à la fin du xixe siècle - ce que nous confirme le géographe Michel Castellani - pour comptabiliser une population comparable, par le nombre du moins. À l'inverse, un seuil d'alerte avait été atteint au milieu du xxe siècle avec démographie exsangue, proche de l'extinction d'un peuple, aux alentours de 160 000 habitants.
Cette accélération - 100 % en une cinquantaine d'années - est pourtant paradoxale puisqu'elle s'accompagne d'une permanence des problèmes économiques et sociaux. Alors que généralement ce sont les territoires en plein développement qui enregistrent une telle attractivité.
Elle n'est d'ailleurs pas sans danger comme le souligne Michel Castellani : par sa brutalité, «  elle pose un problème d'assimilation. Je ne voudrais pas que la Corse perde son âme dans un mixte entre Sarcelles et Saint-Tropez.  » Car l'augmentation de la population insulaire n'est pas un phénomène endogène avec un solde naturel nul, mais elle s'explique exclusivement par un flux migratoire positif.
Ce sont donc pour l'essentiel des non-Corses qui sont appelés à faire la Corse de demain, en dépit d'une certaine hostilité qui accompagne leur installation dans l'île. On ne peut qu'être interpellé par cet entêtement manifeste qui brave des actes violents dont la destruction des biens est la forme la plus visible.
Qui vient en Corse envers et contre tout et notamment la «  fraîcheur  » de l'accueil ? Des actifs occupés, pour l'essentiel, par la fonction publique, mais aussi des actifs inoccupés en puissance. Ce que confirme l'explosion du nombre des chômeurs : + 40 % sur les cinq dernières années. Des retraités ou des fins de carrière en majorité. Ce que confirme le vieillissement de la population : dans moins de trois décennies, l'île aura cinquante ans de moyenne d'âge. Privée de sa jeunesse, la Corse risque à terme de manquer d'inventivité ; elle risque aussi de devoir se cantonner dans une économie d'aide à la personne.
Dernière ombre au tableau de cette embellie démographique : elle ne profite pas à toute la Corse et se limite en une concentration urbaine et littorale. C'est le cas notamment en Corse-du-Sud : le département plafonne à 140 000 habitants, mais le grand Ajaccio (plus de 100 000 habitants) et la région de Porto-Vecchio absorbent la quasi-totalité de ses ressources humaines.

 
 

Joseph-Guy Poletti

 
 
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