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N°168 - Septembre 2013
N°168 - Septembre 2013
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Par Joseph-Guy Poletti

 
 

L'inconvénient d'un électorat clivé

 
 

Ce qui a fait la force des nationalistes risque de devenir leur faiblesse. Leur progression, ces dernières années, s'est faite autour d'une tactique unique...

 
 

- Ce qui a fait la force des nationalistes risque de devenir leur faiblesse. Leur progression, ces dernières années, s'est faite autour d'une tactique unique : ni gauche ni droite, Corse avant tout. Si elle ne fut pas immédiatement opérante, elle a à la fin des comptes porté ses fruits puisque le mouvement, toutes tendances confondues, représentante désormais 30% des suffrages exprimés. Mais il y a loin, très loin, d'une forte opposition au fait majoritaire, ce dernier ne tiendrait-il qu'à la plus faible des marges.
Ce qui a profondément changé en tout cas, c'est le rapport de force à l'intérieur même de la mouvance nationaliste. Au détour des années 90, les indépendantistes se félicitaient de la perte d'influence des autonomistes et, leur damant le pion à Bastia, ils célébraient avec éclat «  la fin du simeonisme ». Au printemps prochain, si victoire il y a, ce ne pourrait être que celle d'un Simeoni, le prénom seul aura changé, Gilles ayant assuré la relève de son père et de son oncle.
Et, tout bien réfléchi, il n'y a là rien que de très normal : sous l'impulsion, décisive, de la lutte de libération nationale, la faveur des militants est allée vers les tenants des positions les plus radicales qui incarnaient la rupture. Mais quand il s'est agi de rallier les suffrages des déçus des partis traditionnels, ces électeurs nouveaux se sont tournés vers la forme de contestation la plus consensuelle, celle qui leur demandait une remise en cause idéologique minimale, celle donc qui prétend vouloir rompre avec les clans d'une part et avec la lutte armée et ses dérives manifestes d'autre part.
Mais le plus difficile, c'est maintenant. Que faire d'un électorat autonomiste aussi clivé dès lors qu'on a décidé de franchir le pas, de passer d'une opposition attrape-tout à la gestion des affaires ? La prochaine municipale de Bastia pourrait fort bien illustrer ce dilemme : un pas vers la gauche et j'affaiblis mon aile droite ; un pas vers la droite et j'affaiblis mon aile gauche ; si je reste au centre, je risque fort de répéter inlassablement le même score : et si je joue la carte de l'union avec les partisans de l'indépendance, je suis intimement persuadé de tout perdre. Pas évident !
C'est ici pourtant qu'il faudrait faire preuve d'imagination, mais de cette imagination-là qui impliquerait l'élaboration d'une stratégie, on n'en voit guère la couleur. Mais est-elle seulement possible ?
 

 
 

Joseph-Guy Poletti

 
 
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