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N°168 - Septembre 2013
N°168 - Septembre 2013
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Par Gilles Millet

 
 

Souriez ! Vous êtes filmés !

 
 

Micros et caméras font partie de l'attirail utilisé par les services de police contre les nationalistes. Un nouvel exemple dans la région d'Ajaccio.

 
 

On le sait, en Corse, les policiers affirment ne pas faire de différence entre les clandestins nationalistes et les voyous. Ils affirment les combattre, les uns comme les autres. Si l'on sait que, dans certaines affaires de droit commun, des moyens de surveillance techniques poussés (écoutes téléphoniques, poses de micros et de cameras) ont été utilisés, en ce qui concerne les milieux nationalistes, c'est largement le cas. Il est vrai qu'eux, à la différence des voyous, rendent souvent ces surveillances publiques. Cela avait été cas en 2012, lorsqu'un militant de «  Corsica Libera  » avait découvert un système de sonorisation de fabrication chinoise, très sophistiqué, dans sa voiture. Une affaire qui, photo à l'appui, avait été révélée en mai 2012 par notre mensuel(n°152). Depuis, d'autres militants avaient découvert, là un système de sonorisation dans un appartement, ailleurs des cameras planquées aux abords d'une maison. Une série d'anecdotes qui n'ont pas été rendues publiques mais qui ont bien existé. Sans compter tous les moyens de surveillance qui, sans doute, sont utilisés aux quatre coins de la Corse mais n'ont pas été découverts par ceux qu'ils visent.
Récemment, le 3 août, lors des journées internationales de Corte organisées par «  Corsica Libera  », à la veille d'un débat sur la répression, au nom du CAR (Comité anti répression), Jean-Marie Poli a révélé, sans donner de détails, une nouvelle affaire «  d'espionnage  » policier visant des nationalistes. Nous avons voulu en savoir plus et nous nous sommes procuré des photos du système de surveillance utilisé (voir ci contre). La personne visée est un militant nationaliste qui habite en périphérie d'Ajaccio. L'affaire se passe en deux temps. Au printemps, l'un de ses voisins, sans savoir ce dont il s'agit, découvre, par hasard, un curieux bric-à-brac (en réalité deux caméras sur pied, deux batteries au lithium et une valise d'enregistrement) planqué dans le maquis, à une centaine de mètres de la zone d'habitation. Il prévient les policiers qui, visiblement, font «  remonter l'information  » puisque, le soir même, une équipe de «  spécialistes  » (appartenant à la BRI selon certains témoignages) débarque et récupère le matériel.
Pas pour longtemps puisque, quelques semaines plus tard, en juillet, il est imprudemment remis en place, les caméras étant cette fois fixées dans un arbre. Mais, toujours reliées à deux batterie et à une valise d'enregistrement contenant un disque dur crypté par les policiers, le tout étant planqué dans la verdure, sur le sol. Un matériel qui, cette fois, disparaît. Ce qui permettra d'appuyer les dires des nationalistes
Quant aux policiers, ils en seront pour leurs frais. Ce qui ne les empêchera pas de continuer à surveiller ceux qu'ils soupçonnent. Tout en leur mettant « la pression » afin qu'ils « bougent »  le moins possible, ce qui est un de leurs objectifs avoués. Mais ne marche pas toujours. On l'a constaté lors des récentes nuits bleues qui ont malgré tout eu lieu aux quatre coins de la Corse.

 
 

Gilles Millet

 
 
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